Pour revenir à notre scénario, qui s'est efforcé de montrer tous ces enjeux et cette merveille architecturale, la commission de lecture de l'ENTV le jugea “dangereux et n'apportant rien de nouveau”, selon la réponse écrite de son président. Elle passa outre le fait que le scénario avait l'aval de la commission scientifique du ministère des Affaires religieuses. Elle ne tint pas compte des encouragements du Haut-Conseil Islamique dont la revue spécialisée, dirigée en personne par le président du HCI, le Dr Cheikh Bouamrane, avait publié deux études de moi sur le même thème. Elle ne tint pas compte de nos deux précédentes réalisations dont l'une avait été primée à Manama, comme étant la deuxième production arabe télévisée. Sans chercher à diminuer des efforts et des progrès de notre unique, force est d'admettre qu'en ce qui nous concerne, l'équipe de réalisation que dirige l'excellent Smaïl Yazid, et moi-même, auteur du scénario, une injustice a été commise à notre égard. La commission, il faut dire son président d'alors, nous avait bloqué la route avec froideur et sans remords. A-t-on depuis notre mise à l'écart en 2006 et jusqu'à aujourd'hui produit quelque chose de la dimension du feuilleton Sidna Youcef ? Ou même moins que ça. Rien. Voilà la vérité sur le blocage de la réalisation du feuilleton Echouara qui avait été annoncée, puis bloquée pour des raisons obscures. Nous attendons toujours un signe. Le signe nous est venu d'ailleurs. Du directeur de Canal Algérie, qui nous a reçus, écouté attentivement notre proposition pour une nouvelle émission sur le Coran et la communication sur la base d'un CDROM interactif, permettant une meilleure approche du texte coranique, y compris dans la langue d'interprétation. Un essai sur plateau a été fait. Ce sera Incha Allah après le mois du jeûne.