Je suis un habitant d'un immeuble construit au XIXe siècle, il a été expertisé et classé, après le séisme de 2003, en orange (catégorie 4). Après 6 ans d'attente nous tirons la sonnette d'alarme d'un danger imminent qui guette 13 familles, soit un relogement soit la mort, vu l'état de délabrement avancé de l'immeuble, surtout après l'effondrement d'un 3e étage le 12/11/2008. L'immeuble se dégrade à un rythme accéléré, car les planchers sont construits en bois. Les murs se lézardent, les planchers se fissurent et cela à cause de l'humidité due aux infiltrations d'eau potable et des eaux usées. Ces dernières s'infiltrent du 2e étage au 1er et inondent le rez-de-chaussée de l'immeuble, la cage d'escaliers du 4e étage est maintenue par des madriers, ainsi que la plupart des appartements. En plus de la présence des cafards et des rats. Nous lançons un SOS où nous demandons juste un recasement. Le président de l'APC de la casbah nous répond qu'il faut attendre comme tout le monde. Est-ce que nous avons le choix d'attendre dans une situation pareille ? Pourquoi au moment des élections il a promis à tout le monde qu'il va nous reloger ? Est-ce qu'ils attendent a ce qu'il y aura un sacrifice pour qu'il veuillent agir ? Soyez indulgents messieurs le wali délégué de Bab El-Oued et celui d'Alger envers les 13 familles qui vivent sous la menace de la mort à tout instant. Qui épargne une seule vie, c'est comme s'il a épargné la vie de tout le monde. Bensaâda Fouad 9, rue Ali-Tameglit, Casbah-Alger.