L'Etat est-il finalement un mauvais payeur ? C'est ce qu'on est tenté de dire lorsqu'on sait que les créances détenues par les entreprises privées du secteur du bâtiment auprès des institutions dépassent les 40 milliards de dinars. Le président de l'Association générale des entrepreneurs algériens (Agea) ne décolère pas contre le gouvernement qui semble insensible à la requête faite par l'organisation. En effet, la dette cumulée et que les pouvoirs publics n'ont, pour le moment, pas assainie, met du coup dans de sales draps des centaines de sociétés aujourd'hui menacées dans leur existence.