Fin août, le représentant du géant de l'automobile mondial a constaté une baisse de 20% de ses ventes, selon Abderrazak Lachachi, directeur général adjoint de Toyota Algérie. Il faut dire que la part du crédit dans les ventes de Toyota est de 50% et les segments les plus touchés par sa suppression sont les citadines Yaris et Corolla. La gamme Yaris a beaucoup souffert. Les ventes des petits modèles ont diminué de 30 à 50%. Face à ces nouvelles mesures décidées par le gouvernement, les responsables de Toyota Algérie font part d'une nouvelle réorganisation qui se dresse tel un impératif au sein de l'entreprise. Cependant, Toyota Algérie, contrairement à d'autres concessionnaires, n'offre pas de remises. “Chez Toyota, on ne fait pas de remises. Ce n'est pas notre stratégie”, explique Didier Yver, directeur marketing à Toyota. L'entreprise, dit-il, accorde en revanche jusqu'à 160 000 DA d'avantages et de services. Concernant la délocalisation du débarquement des véhicules du port d'Alger, Toyota n'est pas contre le principe de cette délocalisation, mais, en revanche, déplore le fait de n'avoir pas eu un délai suffisant lui permettant d'effectuer cette opération. Une délocalisation qui forcément se répercutera sur les coûts et les délais de livraison. Pour le directeur marketing de Toyota Algérie, la revue en hausse des prix des véhicules est “inévitable” mais, pour l'instant, nous n'avons pas fixé les taux d'augmentation. Nous sommes actuellement occupés à prospecter les deux ports de Djendjen et de Mostaganem, et les réseaux routiers les reliant pour préparer notre logistique à l'effet de décharger et de déplacer nos cargaisons de ces lieux vers les autres régions du pays dans de bonnes conditions. Concernant les perspectives de l'implantation en Algérie d'une industrie de fabrication de véhicules de tourisme, Toyota qui est, pour rappel, membres de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), s'inscrit pleinement dans la démarche et les orientations de l'AC2A.