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QUID DU SECTEUR DE L'AUTOMOBILE ?
STRATEGIE INDUSTRIELLE
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2009

Les remous provoqués par la loi de finances complémentaire 2009, notamment dans ses dispositions relatives à la suppression du crédit à la consommation des ménages, ont propulsé au premier plan le secteur de l'automobile comme préoccupation majeure des Algériens qui aspirent légitimement à l'amélioration de leur bien-être matériel. Si la loi de finances complémentaire, au titre de l'année 2009, répond à des nécessités économiques et est juste dans ses fondements en ce qu'elle exprime un acte de souveraineté nationale, elle gagnerait néanmoins à être supportée par une stratégie économique globale qui transcende les conjonctures.
Les observateurs politiques ainsi que les spécialistes en économie du développement s'accordent sur la nécessité impérieuse pour l'Algérie de sortir de façon durable de son statut de pays mono-exportateur. Grande problématique s'il en est dont la complexité et les termes de sa réalisation relèvent aussi de l'environnement économique international.
La levée de boucliers de la part de certains pays face à un acte de souveraineté renseigne sur leurs appétits et leur perception de l'Algérie comme espace de spéculation et d'accumulation rapide de profits économiques et financiers. Il appartient aux Algériens de relever les défis du patriotisme économique par le renforcement, la modernisation et la relance de leur potentiel de production nationale.
En vérité à travers la loi de finances complémentaire, les pouvoirs publics tentent de se réapproprier leurs missions de régulation, d'encadrement et de contrôle des échanges extérieurs à l'instar de tous les autres Etats. Dans ce contexte, et pour se limiter au secteur porteur de l'automobile, les premières mesures décidées par l'Exécutif pour relancer la SNVI, de même que les déclarations de nombreux partenaires étrangers lors du Salon de l'automobile et dans d'autres occasions incitent à l'optimisme.
Il est tout de même anormal que les grandes marques mondiales de voitures qui engrangent un chiffre d'affaires d'environ un milliard et demi d'euros par an sur le marché algérien, investissent dans des usines de montage chez nos voisins et ailleurs.
Au-delà du désir de l'Algérien de voir une voiture produite par lui-même grâce à sa compétence et dans son pays, il est nécessaire de passer par la fabrication de marques étrangères en Algérie dans le cadre du partenariat. Le vice-président de Nissan Algérie dans une interview accordée à un quotidien national, estime que notre pays qui dispose d'une histoire industrielle dans le domaine de l'automobile à travers la Snvi pour l'utilitaire et Renault dans les années 1960 pour le véhicule de tourisme, en plus du large tissu de la sous-traitance, peut aller rapidement vers des opérations de montage local pour les besoins du marché national et en direction de l'exportation.
Ce dernier estime, par ailleurs, que sous certaines conditions techniques et technologiques, et avec une production de masse pour que l'opération soit rentable, l'Algérie peut se lancer dans la fabrication de sa propre automobile. Pour l'heure et en attendant que les conditions soient réunies, commençons par le montage. Cette ambition ne doit pas faire perdre de vue que l'automobile comme moyen de locomotion doit s'inscrire dans la problématique globale des différents modes de transport. Des équilibres sont à rechercher entre le développement du transport en commun qui couvre les plus grands besoins et le véhicule de tourisme qui répond à la fois à un besoin de loisir et à celui du transport individuel.
Le secteur de l'automobile dans le monde est en crise pour des raisons de coûts, d'énergie et de contraintes d'environnement. Les constructeurs de voitures en association avec des consortiums financiers investissent des sommes colossales dans le domaine de la recherche et de l'innovation pour réduire la dépendance vis-à-vis du pétrole mais également pour lutter contre la pollution en réduisant les émissions de gaz à effet de serre.
L'Algérie, qui a signé toutes les conventions internationales relatives à la protection de l'environnement, devra nécessairement intégrer ces paramètres dans l'élaboration de sa stratégie industrielle mais également dans le choix des investisseurs potentiels dans le montage des voitures sur son sol. Comme elle devra renforcer sa réglementation en matière d'importation de véhicules afin de protéger la santé des citoyens et de préserver l'environnement.
A. H.


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