RESUME : Lors de la petite fête surprise, Kenza entend la conversation entre sa belle-mère et son mari. Il refuse toujours d'avoir des enfants. Sans le savoir cette fois, il la peine profondément… 8eme partie Kenza se donne à fond à son travail pour oublier sa peine et le fait que son mari ne l'aime pas au point de vouloir un enfant avec elle. Elle se demande les raisons qui l'ont poussé à avoir une aussi grande maison qui ne servira à rien. Puisque aucun enfant ne pourra en profiter. Pas le leur, en tout cas. Kenza, malgré son envie de tout oublier, n'y parvenait jamais. Il suffit qu'elle ait une minute d'inactivité pour que les questions reviennent gâcher le peu de paix qu'elle avait au fond du cœur. Elle avait des difficultés à pardonner à son mari son égoïsme. Temps qu'elle ne saura pas pourquoi, elle ne sera jamais tranquille. - Tu ne veux pas qu'on en parle ? La question de son mari la surprend. C'est quelques semaines après la petite fête. Depuis ce soir-là, Kenza ne se confiait presque plus à son mari. Et puis, elle avait maigri. C'était visible ! - Tu as un problème à ton travail ? demande-t-il. - Non, pourquoi es-tu ouvert à tout sauf pour avoir un enfant ? répond-elle. Et c'est le plus important, non ? - Tu as discuté avec ma mère ? lui demande Djamel. - Non, j'ai tout entendu, répond-elle. Je ne voulais pas qu'on se dispute. - Tu en souffres ? - Très. - Qu'est-ce je dois faire pour être pardonné ? demande-t-il en la prenant dans ses bras. - M'accorder ce que tu me refuses depuis longtemps, répond-elle en levant la tête vers lui. En le regardant dans les yeux, elle se rendait compte qu'elle avait beau lui en vouloir, elle l'aimait toujours aussi profondément. Au fond de son cœur, elle était prête à accepter mais elle voulait seulement connaître les raisons de son mari. Rien que ça. - D'accord, mais je veux une fille ! - Et moi, un garçon, dit- elle, avant de s'apercevoir qu'il venait d'accepter. C'est vrai ? J'ai bien entendu ? Djamel, tu veux vraiment avoir un enfant ? Je t'en prie, dis-moi ! Tu ne plaisantes pas ? - Je veux une fille. Tu pourras en avoir une ? - Même deux. Pourquoi tu acceptes maintenant ? - Je veux ton bonheur ! Kenza se presse d'aller appeler sa belle-mère pour la mettre au courant. - Profite-en pour en faire deux ! plaisante sa belle- mère, tout aussi heureuse qu'elle. Mon vœu sera enfin exaucé ma fille ! Tu as ma bénédiction. Après avoir raccroché, elle se demande si elle n'est pas en train de rêver. - Ce serait le pire cauchemar de ma vie, dit-elle en regardant vers le ciel. Ce serait affreux ! - Si cela peut te rassurer, tu n'es pas en train de rêver. Si c'est un rêve, je peux te jurer qu'il finira comme tu le veux ! On tentera notre première expérience dès mon retour de Paris ! - Tu vas tarder ? lui demande-t-elle. - Je l'ignore . Dès que j'aurais terminé, je prendrai le premier vol du matin . Il se peut que je sois absent deux semaines ou trois ! Si cela avait été possible, Kenza aurait retenu son mari. Maintenant qu'il était d'accord, elle aurait voulu ne pas perdre de temps. En le regardant partir le lendemain, elle a conscience d'une seule chose, plus que jamais, il allait lui manquer. Si elle espère et attend son retour dans deux semaines, elle sera très déçue de le voir reporter à plus tard. Pour des raisons qu'il ne lui dit pas et cela l'inquiète. A. K. (À suivre)