La “waâda” en déclin La waâda du saint Sidi M'hammed El-Ouassini a été célébré cette fin de semaine avec la particularité d'un déclin significatif. En effet, celle-ci, qui, d'habitude, est fêtée début septembre, a été reportée à cause du jeûne et du mauvais temps qui a sévi dans la région, ce qui n'a pas été du goût de certaines factions des Ouassini, lesquelles ont fêté séparément cet événement sacré chez les Beni Ouassine. Ceci s'est répercuté sur la waâda officielle laquelle a vu, selon les observateurs, la participation la plus faible depuis sa création. Le prix du mouton s'enflamme D'emblée, le prix du mouton est inabordable pour les bourses moyennes. Au marché aux bestiaux, le baromètre est au rouge et l'appréhension du consommateur est apparente, notamment chez le fonctionnaire. Le prix moyen tourne autour de deux millions de centimes pour le mouton de taille moyenne, ce qui laisse présager un Aïd très chaud. Les lunettes à bon marché : un danger ? Le marché parallèle des lunettes prend de plus en plus d'ampleur. Ils sont nombreux ceux qui exposent leur marchandise à même le sol et proposent des prix défiant toute concurrence. Si une paire de lunettes chez l'opticien tourne autour de 1 500 DA, chez ces vendeurs à la sauvette, elle est cédée étrangement dix fois moins cher. C'est là un phénomène qui laisse perplexe et qui donne lieu a inquiétude quant à la qualité du produit. Selon certains spécialistes en la matière, les verres de ces lunettes sont un danger pour les yeux car ils présentent des caractéristiques de convergence qui ne répondent pas aux normes. Pour les revendeurs, ce n'est là qu'une fausse défense concurrentielle. La problématique est là : si ces lunettes existent sur le marché, c'est qu'elles ont été importées légalement. AMMAMI MOHAMMED