Il est passé de -9,57% en mars 2003 à -10,17% en avril 2003. Le baromètre économique du Forum des chefs d'entreprise, tiré des réponses de la deuxième enquête, après celle réalisée en mars dernier et se basant sur les opinions exprimées par les membres de cette organisation patronale, est globalement à la déprime, avec un indice de confiance plutôt alarmant de -10,17%. En mars dernier, l'indice de confiance des membres du FCE était de -9,57%. C'est essentiellement à la très mauvaise perception du climat économique qui a prévalu durant le premier trimestre 2003 que l'on doit le piètre indice de confiance auquel a conclu la deuxième enquête de l'observatoire. Pour le mois d'avril 2003, près de 35% des chefs d'entreprise qui se sont exprimés estiment que les conditions économiques se sont détériorées durant le premier trimestre 2003. 9% seulement sont d'avis contraire. Même le niveau de la demande (carnet de commandes) est jugé très peu satisfaisant, aussi bien au niveau global que pour les demandes en provenance de l'étranger pour les entreprises concernées. Concernant la demande globale (commandes de toutes provenances), l'opinion des chefs d'entreprise n'a pas évolué de mars à avril. Il est enregistré un solde négatif de l'indicateur de l'ordre de 21% pour chacun des deux mois d'observation. Pour ce qui est des commandes en provenance de l'étranger, sur l'ensemble des chefs d'entreprise concernés, soit 63% de l'ensemble interrogé, 57% considèrent que leur carnet de commandes sont très peu garnis et 43% estiment que le niveau de la demande est normal compte tenu de la période. Le baromètre de l'observatoire d'information économique n'est heureusement pas qu'à l'orange, puisque l'enquête a tout de même pu mettre en évidence les signes avant-coureurs d'une possible embellie au cours de ce deuxième trimestre. L'enquête en question a, en effet, relevé que près d'un tiers des chefs d'entreprise, membres du Forum, interrogés, contre seulement 23%, déclare s'attendre à une amélioration des conditions économiques du pays. L'indicateur de la hausse des prix de vente de leurs produits, déjà positif en mars, a presque doublé en avril 2003, atteignant la valeur de 29,17%, contre 15,15% le mois précédent. Entre mars et avril, il y a eu un important retournement de l'opinion des chefs d'entreprise, dans le sens de la détérioration en ce qui concerne la production industrielle et l'emploi. Pour la production industrielle, le solde des opinions des chefs d'entreprise passe de 12,9% en mars à -13,6 en avril 2003. Plus de 10% de ceux qui se sont prononcés pour la stabilité et 8% de ceux qui pensaient qu'il allait y avoir une hausse de production pour le deuxième trimestre ont changé d'avis et donc rejoint ceux pour qui la tendance de la production industrielle serait à la baisse. Même situation pour l'emploi. En mars 2003, la proportion des chefs d'entreprise qui se sont prononcés pour une tendance à la hausse de l'emploi dépassait de 3% ceux qui pensaient le contraire. En avril 2004, le retournement est spectaculaire. Ceux qui se sont prononcés pour une tendance à la baisse de l'emploi l'emportent avec un écart de 20,8. L'augmentation des stocks de production et la concurrence des biens et services importés, déjà jugée forte et qui risque de s'intensifier, restent les préoccupations des membres du Forum. L'opinion de ces derniers est restée inchangée sur le niveau du taux de change du dinar, actuellement très défavorable aux activités économiques et qui pourrait gravement compromettre l'embellie du climat économique escomptée, d'autant plus que les chefs d'entreprise interrogés comptent recourir aux crédits à court et à moyen termes pour financer leurs projets. S'il venait à trouver une solution définitive au casse-tête des pertes de change, l'Etat contribuerait à coup sûr à améliorer le climat des affaires, en général, et l'indice de confiance des chefs d'entreprise, en particulier. M. R. GSM Les nouveaux tarifs d'Algérie Télécom L'opérateur public Algérie Télécom a fixé de nouveaux tarifs des communications, applicables à partir du 1er août 2003, pour sa clientèle des services mobiles gsm. Le tarif hors taxe et par minute sera de 4,58 da de mobile Algérie Télécom vers mobile Algérie Télécom, de 8,58 da de mobile Algérie Télécom vers mobile Orascom-Télécom (Djezzy) et de 5,78 da de mobile Algérie-Télécom vers le réseau fixe. Cette nouvelle tarification, rappelle-t-on, vient en application de la décision prise le 30 juin dernier, par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) relative à la modification des tarifs des communications du réseau mobile AMN. La validité de la décision de l'arpt prend fin au 31 décembre 2003, date limite de l'encadrement des tarifs, telle que prévue par la réglementation en vigueur.