Le conseil national des enseignants du supérieur a réuni avant-hier son bureau national. Une réunion pour procéder à l'évaluation des propos du président de la république sur les salaires des enseignants-chercheurs et faire siennes ses orientations. La première de ces orientations est le souci du président Bouteflika de réhabiliter le rôle de l'enseignant-chercheur dans le développement de la nation. Mais le Cnes s'est surtout focalisé sur la seconde orientation qui porte sur la valorisation salariale des enseignants-chercheurs au même titre que leurs pairs dans le monde. En abordant ce point des salaires, le Cnes y voit une réponse implicite des pouvoirs publics à leurs revendications. Le syndicat dit maintenant attendre “la traduction de ces orientations par des mesures concrètes et immédiates”. Dans sa déclaration, le Cnes plaide également pour “la mise en place d'une pyramide des valeurs basée sur la compétence et le mérite”. Pour le syndicat des enseignants du supérieur, “une fois concrétisées, ces décisions sans précédent dans l'histoire de l'Université algérienne ouvriraient des perspectives pour la construction d'une université performante au service du développement du pays”. Par ailleurs, le Cnes a fait état d'une réunion qui s'est tenue le jour même de la visite du président de la république à Sétif avec le ministre de tutelle. Il a été convenu entre les deux parties une réunion sous quinzaine pour concrétiser les orientations du président Bouteflika. Suite à cette réunion, le bureau du Cnes lance un appel à toutes ses sections pour organiser des assemblées générales le dimanche 15 et lundi 16 afin d'évaluer et de se prononcer sur la situation au lendemain du discours du président.