Benhadouga est considéré comme le premier romancier d'expression arabe en Algérie. Dramaturge, journaliste et romancier, il a écrit plusieurs pièces théâtrales et romans, dont le Vent du Sud, porté à l'écran par Mohamed Slim Riad. Il a été traduit dans plusieurs langues, dont le chinois. Le 12e séminaire international sur l'œuvre de l'écrivain, romancier et homme de théâtre algérien, Abdelhamid Benhadouga, s'ouvrira aujourd'hui et s'étalera jusqu'à jeudi, à Bordj Bou-Arréridj, et ce dans le cadre de la manifestation El-Qods, capitale éternelle de la culture arabe. Ce séminaire se déroulera en présence de plusieurs hommes de lettres algériens et étrangers, ainsi que plusieurs auteurs romanciers et hommes de théâtre algériens. Ces derniers seront distingués pour leurs œuvres au cours de ce séminaire international, a-t-on également appris auprès des organisateurs. Pour la première fois depuis sa création, les auteurs égyptiens ne sont pas conviés à cette manifestation culturelle. En revanche, plusieurs écrivains et romanciers palestiniens de Gaza, tels que Talal Abou Chaouche, Ismaïl Habib Ibrahim Hana et Ata Abou Soria, ainsi que les Soudanais Ahmed Essade et Ahmed Brayare seront présents, au même titre que d'autres auteurs, notamment tunisiens, jordaniens, Russes ou encore syriens. Organisé au complexe culturel de la ville, ce douzième rendez-vous littéraire s'emploiera, selon les initiateurs de la rencontre, à “disséquer la portée de l'œuvre de ce grand romancier sur la culture arabe et son impact sur le théâtre et l'audiovisuel”. Trois thèmes principaux seront soumis aux participants à ce colloque international de trois jours : “Le livre chez Benhadouga”, “L'œuvre du romancier Mohamed Meflah” et “Le roman palestinien”. Abdelhamid Benhadouga est natif d'El-Hamra, près de Mansourah (une commune située à 30 kilomètres de Bordj Bou-Arréridj). Il est décédé le 21 octobre 1996. Son apport à la culture algérienne et arabe est considérable. Et la programmation annuelle d'un séminaire international dans sa région natale est considérée, au-delà de l'hommage qui lui est rendu chaque année, comme un carrefour d'échanges pour les écrivains du monde entier.