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La qualité des matériaux de construction laisse à désirer
Alors que le nord du pays est soumis à l'activité sismique
Publié dans Liberté le 09 - 12 - 2009

Plus de 6 années après le séisme de Boumerdès, la question de la qualité des matériaux dans la construction reste toujours posée en Algérie. Hier, un atelier destiné à “la construction parasismique et les facteurs y influents” a été organisé, au centre thalassothérapie de Sidi-Fredj, par le groupement Bâtir, en collaboration avec le Centre national de recherche appliquée en génie parasismique (CGS) et le Centre national d'études et de recherche intégrées en bâtiment (Cnerib).
Cette rencontre de deux jours, la première d'un cycle d'ateliers, s'est imposée devant l'urgence de la réalité car, selon ses promoteurs, “les objectifs assignés ne sont toujours pas atteints”, en matière notamment de qualité, de coût et de durabilité des constructions réalisées. Aussi, la difficulté de se prononcer très franchement sur la fiabilité des ouvrages réalisés, depuis le fameux 21 mai 2003, est bien réelle. Cette difficulté est d'autant plus grande dans un pays qui a du mal à désigner les véritables responsables, surtout à les sanctionner. “Les responsabilités vont être actualisées et précisées”, a annoncé hier le représentant du CGS, M. Lazougui, observant en même temps que l'Algérie continue de fonctionner avec une législation datant de 1975. L'intervenant a également indiqué que son organisme, dépendant du ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme, vient d'inscrire “un article dans un document technique”, qui précise désormais la responsabilité entière des laboratoires, dans le processus de qualité des matériaux de construction.
Le CGS, pour rappel, a été créé à la suite du séisme de Chlef d'octobre 1980. Dans ses derniers prospectus, le centre rappelle que “70% du nord du pays sont soumis à l'activité sismique”. Il s'agit plus précisément de la capitale et des wilayas d'Oran, de Blida, Jijel, Chlef, Tipasa, Mascara, Aïn Témouchent, Béni-Ourtilane et Boumerdès. Fait paradoxal, cette partie du territoire concentre, à elle seule, “au moins 90% des installations socioéconomiques et politiques du pays”, note-t-il.
Le Cnerib, de son côté, estime que “la responsabilité est partagée entre les différents acteurs”, en situant les responsabilités “dans la construction des matériaux, la conception et le contrôle, dans la réalisation ou la mise en œuvre (des constructions), et dans le choix des entreprises, des bureaux d'études et des matériaux de construction”. “Certes, le choix inapproprié du procédé de construction adopté y est généralement pour quelque chose, mais la mauvaise qualité des matériaux de construction entrant dans la réalisation des ouvrages, amplifie les dégâts, lors des séismes, gonfle les coûts de réalisation, en induisant un produit de mauvaise qualité”, a déclaré un de ses chercheurs, M. Yakhraoui. Par ailleurs, celui-ci a indiqué que les facteurs influents dans la construction sont : la qualité des matériaux de construction, le choix des procédés parasismiques de construction, la maîtrise de la conception, la qualification dans la réalisation et la gestion moderne des projets de construction.
M. Amarouche a, pour sa part, abordé les incidences financières, sociales et psychologiques (stress par exemple) de “la non-qualité” de la construction. Des “coûts différés ou cachés” qui sont supportés par le citoyen et la société, pour leur offrir “une qualité de vie” plus adéquate. Selon l'économiste, le déficit du logement dans le pays peut expliquer la négligence vis-à-vis de la qualité et d'autres éléments techniques. Un avis partagé par le président du Collège national des experts architectes, M. Boudaoud.
Mais, ce dernier n'en restera pas là, interrogeant l'assistance sur le problème de “la pose du matériau”, les raisons de l'impossibilité de “fixer le prix du m2 (bâti)”, de la difficulté de “qualifier une entreprise de construction” et de l'absence de “promotion du matériau bois”, ainsi que sur “la mauvaise gestion des communes” et de la formation de la main-d'œuvre nationale. M. Boudaoud ira même jusqu'à parler de “la faute de l'architecte”, qui “ne donne pas le détail de la construction, alors qu'il est directement impliqué dans le suivi et le contrôle de la réalisation” et surtout “la surveillance dans les chantiers”. “Les honoraires de l'architecte, ce pilote de tous les segments, doivent être conséquents”, confiera-t-il en marge de l'atelier.


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