Tizi Ouzou La population ferme le siège de l'APC de Tadmaït “Tout va mal dans nos villages !” C'est ce constat des plus amers qui a mobilisé les citoyens des villages Abla, Akbou, Ichakalen, Tala Benamane et Aït Chelmoun contre l'APC de Tadmaït (Tizi Ouzou), accusée de tous les maux. À l'appel des représentants de ces cinq villages, un rassemblement de protestation a été observé, avant-hier, devant le siège de la mairie. Tôt le matin, les manifestants en colère, venus des villages concernés, ont procédé aussitôt à la fermeture des services de l'APC, sauf celui de l'état civil, pour ne pas pénaliser les citoyens de la commune. Les représentants des villages, pour justifier le recours à une telle action qui appellerait sans doute d'autres, à en croire certains membres de comités de villages, exhibent une plateforme de revendications : le revêtement de la route principale qui relie ces villages à la ville de Tadmaït, la réfection des canalisations d'eau en PHD, le raccordement au réseau de gaz de ville ainsi que le dallage des ruelles de ces villages. L'éclairage public est également une autre commodité que les villageois revendiquent. Devant la sourde oreille des responsables concernés, les citoyens ont recouru à cette action musclée. En 2006 déjà, le siège de l'APC avait été fermé pour les mêmes raisons par la population. “Nous sommes à deux pas du chef-lieu municipal, mais nous manquons de tout”, dit un manifestant. La tension est montée d'un cran hier. Y. A. Projet d'un hôpital de 60 lits aux Ouadhias À quand la concrétisation ? La daïra des Ouadhias, vingt-cinq kilomètres au sud de Tizi Ouzou, avec ses quarante mille habitants éparpillés sur plusieurs villages, attend toujours le lancement du projet d'un hôpital de soixante lits dont le terrain d'assiette a été choisi sur la route allant vers Agouni Gueghrane. En effet, cette structure urge dans une région où la couverture sanitaire des citoyens est en deçà de la moyenne nationale quand on sait que des fins fonds du Djurdjura sont évacués de nuit comme de jour des malades à l'hôpital de Boghni qui, lui aussi, souffre de la forte sollicitation des habitants de la région. Actuellement, aux Ouadhias, il existe seulement une polyclinique qui ne peut répondre à tout. Car seules quelques consultations y sont pratiquées. Indubitablement, cet hôpital en projet va arriver à point nommé limiter les incessants déplacements de certains patients jusqu'à Boghni, si ce n'est jusqu'à Tizi-Ouzou. “C'est une structure que nous avions demandé depuis très longtemps. Le premier terrain choisi a retardé quelque peu le projet. Maintenant, nous espérons que cela va aller vite. C'est une urgence dans notre région”, nous a confié une source locale. O. Ghilès Accident de la circulation à BERRIANE (GHARDAIA) TROIS MORTS ET DEUX BLESSES GRAVES Un accident grave est survenu dimanche dernier sur la RN1, à environs trois kilomètres au nord de Berriane (Ghardaïa). Trois personnes y ont trouvé la mort sur place et deux autres, une femme de 25 ans et son bébé de 7 mois, grièvement blessées. Le taxi à bord duquel se trouvaient les victimes a mal négocié un virage et a fini sa course par un dérapage sur une chaussée glissante suite au déversement d'un produit huileux, avant de faire plusieurs tonneaux. Le véhicule étant transformé en amas de ferraille, les éléments de la Protection civile ont été obligés d'utiliser du matériel spécifique pour y extraire les victimes. Celles-ci ont été acheminées vers l'hôpital de Berriane et une enquête à été ouverte par la Gendarmerie nationale. BOUHAMAM Arezki