Approvisionnement en eau potable à Téleghma (Mila) Beaucoup reste à faire Les habitants de la commune de Téleghma, au sud de Mila, continuent à peiner pour étancher leur soif. L'approvisionnement en AEP de cette agglomération de près de 20 000 âmes assuré par les quelques forages réalisés sur le territoire de la commune, accuse un grand déficit, évalué à plus de 80 litres par jour et par habitant. En effet, selon Abdessalem Bouhbel, responsable à la direction de l'Hydraulique, au moment où le ratio quotidien par habitant atteint les 185 litres d'eau à Mila, à Téleghma, le ratio journalier par habitant est tout juste de 100 à 105 litres. Interrogé sur ce sujet, ce responsable précise qu'une solution provisoire est envisagée afin d'améliorer un tant soit peu la fourniture en eau de cette localité, en attendant sa connexion au système de transfert de Béni Haroun. “A présent, l'idée qui prévaut au sein des services de l'hydraulique consiste à connecter temporairement les réservoirs de cette commune aux conduites alimentant Chelghoum Laid, dans l'attente de la solution finale, à savoir la réalisation du projet d'AEP à partir du transfert de Béni Haroun”, dira-t-il. A signaler que la commune de Téleghma est l'une des dix-sept communes de Mila qui ne profitent toujours pas des eaux de Béni Haroun, avec Hamala, Chigara, Baïnan et autres. K. Bouabdellah apc de Annaba Les élus sur le terrain Les vice-présidents, délégués de secteurs, présidents des commissions de la commune,à leur tête le P/APC Dr Nabil Bensaïd, ont fait en groupe, pour la première fois, une sortie sur le terrain pour s'enquérir de la situation qui prévaut au chef-lieu, en prévision de la préparation de la saison estivale 2010, mais surtout pour constater de visu les besoins des citoyens pour une meilleure prise en charge de la communauté. Au cours de cette tournée, ce sont les squares et les jardins publics qui ont suscité, entre autres, des décisions fermes pour leur réaménagement, l'entretien, l'éclairage public et le gardiennage. Ces derniers sont quasiment abandonnés à leur sort par la direction de l'Environnement, qui, après plusieurs tentatives, a fini par baisser les bras en raison de l'absence de civisme de certains, décidés à en faire des dépotoirs ou des abris où les drogués passent la nuit. Parmi ces espaces, celui du square El Houria 1 et 2, situé en plein centre-ville, et très fréquenté par les personnes âgées surtout, sera réhabilité en premier. Le P/APC a ordonné une étude d'aménagement prévoyant un espace pour les oiseleurs, la mise en place de clôtures, la remise en état des passages et la réalisation d'un réseau pour l'évacuation des eaux pluviales pour ce jardin qui devient, après chaque orage, un étang où les eaux stagnent parfois plusieurs semaines avant de laisser des tas de boue. À cela, il faut ajouter les ordures déposées dans les coins par les commerçants de l'informel qui stationnent tout le long de la grille du jardin. Plusieurs autres décisions ont été prises par l'exécutif, comme le réaménagement de l'esplanade réservée aux taxis inter- wilayas, et de l'espace que laissera la station de bus après son transfert vers la station Kouche, ce qui va désengorger le site commercial d'El Hattab. Hafiza M.