Ali Yahia Abdenour, Monsieur droits de l'homme en Algérie, a été honoré mardi par la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH), à la suite d'un prix international qu'il vient d'obtenir en reconnaissance à son inlassable combat pour les droits de l'Homme en Algérie. La cérémonie a été organisée à l'initiative de Me Bouchachi, président de la Ligue. De nombreuses personnalités, et pas des moindres, ont tenu à assister à cette sympathique cérémonie hommage. Parmi elles, trois anciens chefs de gouvernement, en l'occurrence Sid-Ahmed Ghozali, Ahmed Benbitour et Mokdad Sifi, des ministres, l'ancien patron du FLN Abdelhamid Mehri, Mustapha Bouhadef, l'ex-premier secrétaire du FFS, d'anciens ministres à l'image de Abdelaziz Rahabi, Essaïd Bendakir, d'anciens parlementaires à l'image de Mokrane Aït Larbi et Haïder Bendrihem. Très ému par cette marque de reconnaissance, Ali Yahia Abdenour, dont le long parcours a été retracé à travers une vidéo, a indiqué que le prix qui lui a été remis était d'abord une distinction pour l'Algérie. Mais une Algérie qui le lui rend mal, car c'est un véritable scandale que, pour un homme de cette envergure, la cérémonie se soit déroulée dans le siège exigu de la Ligue au 101, rue Didouche-Mourad, qui a eu du mal à contenir tous les invités. Le pouvoir, quand il s'agit des siens, ne lésine pas sur le faste.