RESUME : Leïla demande à ses enfants d'être respectueux. Elle ne veut pas d'animosité à la maison. Maya demande à rejoindre son père en Allemagne. Leïla promet de lui en parler. Son frère lui apprend que son mari s'est marié avec une étrangère et qu'elle ne doit plus rien attendre de lui… 12eme partie Fateh est venu s'installer ici ! Son frère n'apprécie pas sa venue. - Peut-être qu'il a comploté avec son frère pour s'approprier la villa puisqu'il n'a rien fait depuis qu'il travaille, l'avertit-il. Reste sur tes gardes ! On ne sait jamais. Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où me joindre, lui propose-t-il. - Merci beaucoup. Je sais que je pourrais compter sur toi en cas de problème ! Leïla lui promet d'appeler dès qu'elle commencera à travailler. Elle lui donne des nouvelles de leur mère et ils raccrochent. Quand elle se tourne, elle sursaute en découvrant Hakim et Fateh. Elle ne les avait pas entendus entrer. - Il faudra trouver un internat pour Maya. Ces déplacements la fatiguent beaucoup. Je ne voudrais pas qu'elle rate son année et son bac l'année prochaine. Pourras-tu faire quelque chose Fateh ? - Il faudra qu'elle aille à Tizi-Ouzou, lui dit-il. À Bouira, les places sont limitées ! - Tu peux te charger de ce problème dès demain ? - Demain non, puisque je t'emmène à l'académie et j'enseigne ensuite. Jeudi, je me rendrais à Tizi. Puisque c'est ce qu'elle veut. Comme prévu le lendemain, Leïla se rend à l'académie où elle a pu obtenir un rendez-vous avec le directeur. Elle ne tarde pas auprès de ce dernier. Elle lui remit son dossier et une demande pour réintégrer le corps de l'enseignement. Il lui a donné beaucoup d'espoir vu qu'il y a deux nouveaux postes à Bezzit et Draâ El Mizan. Elle aura peut-être même le choix. Ensuite, elle va faire les boutiques, où elle fait de nombreux achats pour se confectionner une nouvelle garde-robe. Ayant encore beaucoup de temps avant que Fateh ne revienne la récupérer, elle en profite pour passer chez une coiffeuse. Celle-ci lui fait une teinte acajou après les lui avoir coupés au niveau des épaules. Quand Leïla se regarde dans la glace, elle a le sentiment d'avoir été rajeunie de dix ans, ou d'avoir une photo d'elle avant son mariage arrangé. Un coup d'œil à sa montre lui rappelle que son beau-frère doit être en train de l'attendre. Leïla se presse de régler la coiffeuse et de prendre ses achats pour courir au lieu du rendez-vous. Un soupir de soulagement lui échappe en apercevant sa voiture. Celui-ci devait l'attendre depuis longtemps, constate Leïla à sa mine renfrognée. Elle se reproche d'avoir tardé. Elle n'aurait pas dû. Pourtant, à peine s'approche-t-elle de la voiture que la surprise la fige. Fateh n'est pas seul. A. K. (À suivre)