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“Le langage théâtral bouge, évolue”
CLÔTURE DU STAGE “ECRIRE ET METTRE EN SCÈNE AUJOURD'HUI” AU CCF D'ANNABA
Publié dans Liberté le 04 - 02 - 2010

C'est mardi passé que le stage “Ecrire et mettre en scène aujourd'hui”, organisé conjointement par le Panta-Théâtre de Caen (Normandie, en France) et le Centre culturel français d'Alger, s'est achevé par une restitution publique.
Durant 50 minutes, les sept comédiens (issus soit du secteur professionnel, soit repérés en tant qu'amateurs éclairés), venus d'Alger, d'Annaba, de Constantine, d'Oran et de Tlemcen, ont “restitué” le travail effectué durant ce stage.
Le travail de laboratoire consistait à mettre en scène des textes, choisis par les participants, de l'auteur français Rémy Checchetto, présent lors de cette deuxième séquence du stage. Les textes interprétés étaient extraits des livres Valises et Portes. La scène : un quai de gare, une salle d'attente. Un homme roupille.
Il se réveille, dérangé par l'arrivée du public. Il ne sait pas ou plus où il est. Il cherche, retourne à sa chaise. D'autres entreront. Au fur et à mesure. Ils se retrouvent. Ils sont venus de partout, de nulle part. Chacun avec son vécu, son fardeau, son passé, mais surtout sa parole. La parole omniprésente, élément essentiel. Chacun avec sa valise et sa porte. La valise de sa vie et la porte de la vie. Une voix fuse de loin.
Elle raconte une vie détruite, volée. Et c'est comme ça tout le long de cette restitution. De prime abord, les textes peuvent paraître insensés, absurdes. Absurdes par leur rythmique et l'agencement des mots. Des mots qui viennent et reviennent, en boucle, en sourdine. Sur une mise en scène dénudée, épurée (c'est le choix du metteur en scène Jean-Marc Bourg) — rappelant le principe du théâtre de l'Absurde — les comédiens créèrent une ambiance très intime, suivis de près par l'assistance qui réagissait aux différentes situations de cette restitution.
Un travail de laboratoire, bien aiguillé, centrée sur la compréhension et… les mots.
À propos des textes choisis, il est vrai que l'écriture de Rémi Checchetto est très spéciale par son articulation. Sa compréhension. Et c'est en creusant et en creusant toujours que les comédiens ont pu faire jaillir tous le sens aux textes. “Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce stage aussi, outre la compréhension (…) C'est l'accent qui est apporté au texte, la couleur qui est apportée au texte, les nouvelles propositions apportées au texte, parce qu'ici, on est en Algérie, des sensibilités plus exacerbées, plus fortes, un fer qui se bat beaucoup plus chaud ici qu'ailleurs”, dit l'auteur. Le metteur en scène Jean-Marc Bourg abonde dans le même sens en affirmant que “l'écriture de Rémi est une écriture que je pratique assez facilement, mais qui est une écriture dont je sais qu'elle est surprenante pour la plupart des comédiens (...) Le but du stage était, comme on dit d'un animal de l'apprivoiser, d'apprivoiser cette langue, de nous apprivoiser à cette langue, nous comme metteur en scène et eux comme comédiens”. Pour rappel, Ecrire et mettre en scène aujourd'hui “est un stage qui permet aux participants de découvrir de nouvelles formes théâtrales, d'autres approches, une autre écriture qui peut déranger par son style, mais riche par la sonorité de ses mots et la chaleur de sa profondeur. (…) Les deux auteurs que nous avons invités, Rémi Checchetto et Emanuel Darley, ont une autre forme de langage, une autre manière de travailler l'écriture, et c'était vraiment un enjeu assez important pour qu'auprès de comédiens algériens, cette écriture puisse passer”, révèle Fabrice Morio, directeur du CCF Annaba. Ces trois semaines de travail, d'approche ont été un succès pour M. Morio : “Je pense que c'est un succès, d'abord pour les gens qui ont participé. Le but de l'aventure, c'était ça ; il faut absolument qu'au bout des 18 jours, les gens qui ont participé à cette aventure aient eu l'impression de s'enrichir et qu'après, fruit de cet enregistrement, ils se l'approprient davantage pour continuer leur métier de comédiens si tentés ils veulent faire ce métier. À ce niveau-là, c'est une réussite.”


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