Exaspérés par les attaques hystériques des Egyptiens contre l'Algérie, de nombreux membres de l'Assemblée populaire de wilaya d'Annaba ont souhaité, lors d'une réunion consacrée au dossier du foncier, l'intervention personnelle du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, pour y mettre un terme. Irrités par l'attitude aussi belliqueuse qu'injustifiée des “frères égyptiens” à l'encontre de notre pays, les élus locaux estiment que la situation n'a que trop duré et qu'aujourd'hui, jusqu'à la rupture définitive des relations diplomatiques avec ce pays devenu subitement ennemi, pourrait être envisagée. L'offense est d'autant plus grave aux yeux des intervenants, que ce sont les médias lourds du pouvoir égyptien qui mènent le ballet, surtout depuis la rencontre qui a opposé les équipes des deux pays dans le cadre des demi-finales de la CAN-2010. “Chaque jour, nos symboles, dont notre emblème, notre Révolution de Novembre 1954 et nos martyrs, sont souillés en direct à travers des émissions télévisées auxquelles prennent part toute une armada de soi-disant intellectuels et autres stars du cinéma et de la chanson”, dénoncera un intervenant se revendiquant du parti Fln. À l'unanimité, les élus ont reconnu que nul ne peut contester aux Egyptiens, le fait d'être des comédiens hors pairs. “Mais, leur dernière fabulation mérite bien une halte afin de bien montrer le comportement ubuesque aussi pernicieux qu'insidieux des habitants du pays d'Abou El-Hawl. Les Egyptiens ont déversé un fiel longtemps conservé dans leurs tréfonds nauséabonds, soigneusement entretenus par un laboratoire de formation de Pyrrhus”, dira un autre élu du parti d'Ahmed Ouyahia, rappelant au passage, un proverbe africain qui résume bien ce genre de comportement qui dit : “La haine peut bien briser une pierre.” Il est vrai que certains des habitants du bord du Nil sont revenus à la charge pour de nouveau cultiver dans leurs entrailles la sentence de conte, à savoir Delenda Carthago (Il faut détruire Carthage). Cette propension morbide au “souffre-douleur” montre à l'évidence ce manque flagrant de discernement et du sens de la juste mesure. Baignant dans une ignorance aveugle, ils se sont usés à porter atteinte à l'Algérie et ses symboles, sans que les chantres de leur civilisation daignent accorder un regard aussi furtif soit-il au sens profond que renferme le terme de civilisation. Qu'est ce que ce cauchemar qui hante les nuits des fils de “Oum El-Dounia” ? Les plus avertis des élus de l'APW d'Annaba croient dur comme fer que “l'Egypte va en déliquescence, pour s'être confinée dans une politique de sous-traitance des affaires du Moyen-Orient”. Les propos “insultes” proférés d'entre les “murs” du Caire sont révélateurs du désarroi qui a envahi les dirigeants de ce pays qui ont perdu tout sens de la retenue, de la décence, du respect de la personne humaine. “Les gens de là-bas ont monté un scénario articulé sur les tribulations des uns et des autres, dans une vaine tentative de vouloir phagocyter une opinion étrangère frappée par une forme humaine de férocité et de bestialité étalées sans vergogne sur un cloaque de haine de télévisions stipendiées, vindicatives et belliqueuses à l'extrême”, comme l'affirmait, l'un de ces élus avant d'ajouter : “Ainsi, l'on comprend aujourd'hui que le délire des gens du Nil, n'est que le reflet de l'exaspération d'une population abandonnée à son propre sort, livrée à une classe de prédateurs, d'inquisiteurs, qui au lieu de se lamenter sur son propre sort, a eu recours à l'arme des faibles, en usant de la diffamation et de l'anathème contre les Algériens pour atténuer son profond désarroi.”