Le ministre des Ressources en eau a évoqué, hier dans un entretien à l'APS, nombre de questions en rapport avec son secteur. Ainsi, au sujet de la mise en demeure adressée à la société chargée de la gestion de l'eau à Constantine, le ministre apportera sa réponse en élargissant son propos à l'évaluation de l'expérience de la gestion de l'eau confiée aux différentes entreprises étrangères. “La gestion des services publics de l'eau et de l'assainissement dans les villes d'Alger, d'Oran, d'Annaba et de Constantine a été déléguée à des sociétés par actions (50% ADE et 50% ONA), dont le management a été confié à des opérateurs internationaux de renom sur la base de contrats à objectif incluant le transfert de savoir-faire”, dit le ministre. Pour lui, “l'amélioration des indicateurs de performance techniques et commerciaux ainsi que du rendement en matière de qualité du service public est déjà constatée sur le terrain, principalement à Alger. En effet, 96% de la population du Grand-Alger sont aujourd'hui desservis en eau potable H24 et le rendement des réseaux a nettement progressé. Le secteur demeure, toutefois, attentif au volet ressources humaines, surtout en ce qui concerne la capacité de nos sociétés à conserver leurs cadres ayant bénéficié d'un effort de formation soutenu et qui doit se poursuivre.” Evaluant par région la gestion de l'eau, Abdelmalek Sellal note que “la situation d'Oran, plus récente, est satisfaisante. Elle l'est moins à Constantine où la Société des eaux et de l'assainissement Seaco a connu quelques problèmes de démarrage qui ont été fermement pris en charge par la tutelle afin de garantir la réussite de ce contrat”. À Annaba, si certains volets paraissent être pris en charge, des insuffisances ont été signalées et le partenaire va être aussi rappelé à l'ordre pour améliorer sa présence qualitative.