Dans la wilaya de Tlemcen, il existe 25 zones d'activité à promouvoir, entre autres Sidi Djilali, El Gor, Béni Boussaïd, Béni Snous, Fillaoucène, Aïn Ghoraba, Aïn Tellout, Béni Bahdel en faveur desquelles de nombreuses dispositions d'exonération fiscale sont prévues pour les investisseurs. La Chambre de commerce et d'industrie Tafna de Tlemcen a abrité, mardi dernier, une journée d'étude sur le thème “Les nouvelles dispositions contenues dans la loi de finances 2010 et son impact sur l'entreprise algérienne”, en présence de nombreux opérateurs économiques et la participation de deux représentants du ministère des Finances, du directeur régional des impôts d'Oran et de ses homologues de Tlemcen, Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbès. Cette journée d'étude suivie de débats fait suite à celles organisées à Annaba, Alger et Constantine, dans les mêmes objectifs : sensibiliser les opérateurs économiques sur les modalités pratiques de la loi de finances et analyser ses effets sur l'entreprise algérienne, notamment en matière d'investissement productif et de création d'emplois. Concernant les mesures fiscales contenues dans la loi de finances, elles sont marquées par “l'ambition de réformer en profondeur la structure de la fiscalité”, en visant en premier lieu “à encourager la compétitivité de l'économie à travers l'allégement de la charge fiscale pesant sur les dépenses et poursuivent enfin l'effort engagé en faveur d'une fiscalité des ménages plus juste et plus équitable”. Dans la wilaya de Tlemcen, il existe 25 zones d'activité à promouvoir, entre autres Sidi Djilali, El Gor, Béni Boussaïd, Béni Snous, Fillaoucène, Aïn Ghoraba, Aïn Tellout, Béni Bahdel en faveur desquelles de nombreuses dispositions d'exonération fiscales sont prévues pour les investisseurs qui s'engagent à mettre en valeur ces communes enclavées. Entre autres intervenants au cours de cette journée d'études, le directeur des impôts de la wilaya de Tlemcen, Abdelkader Boudida, a souligné que les dispositions contenues dans la loi de finances vont renforcer la protection sociale et réduire la pression fiscale sur le citoyen en facilitant aussi l'accès au crédit immobilier. Il a aussi parlé de l'affectation des ressources de l'Etat à l'intention des handicapés et démunis ainsi qu'en faveur des jeunes à travers les nombreux dispositifs d'insertion sociale et professionnelle opérationnels à travers tout le pays. Les débats ont porté sur le relèvement de l'avantage du système simplifié de l'impôt forfaitaire unique qui passe de trois millions de dinars à cinq millions de dinars en faveur des contribuables (prestataires de services ou achat/revente). Il a également été fait état de l'autre régime simplifié pour encourager l'investissement et la création d'emplois, celui accordé aux contribuables dont le chiffre d'affaires est supérieur à cinq millions de dinars et inférieur à dix millions de dinars. Enfin, il a été évoqué les nombreuses dispositions fiscales nouvelles accordées aux promoteurs et investisseurs dans le cadre de la politique de l'emploi.