Les importations de la pièce de rechange de Sonatrach atteignent en moyenne 1 milliard de dollars. Cette facture risque de s'alourdir, a indiqué la responsable de la coordination technique à Sonatrach. “Seulement 0,5% à 1% de ce marché sont produits localement. Ce marché a été longtemps fermé aux entreprises algériennes”, a confié en marge du premier forum international sur la promotion de la pièce de rechange M. Zaïm Bensaci, président du conseil consultatif de la promotion de la PME. À noter que ce n'est que suite à une dénonciation de cette situation, que le ministère de l'Energie a pris le dossier “par les cornes”. Il faut cependant positiver les choses, ajoute Zaïm Bensaci. C'est un point de départ. La rencontre a permis d'afficher la volonté de Sonatrach d'encourager la fabrication par des entreprises locales des pièces détachées et, partant, de faire appel à leurs produits. Ce qui permettra d'économiser les devises, une réduction des coûts à travers la réduction notamment des délais de livraison, de créer des emplois à travers un tissu de PME dans le domaine de la sous-traitance. Il faudrait cependant un comité de suivi des recommandations de la rencontre et un plus grand respect de l'éthique dans les appels d'offres lancés par Sonatrach, a-t-il conclu.