sidi-Saïd a indiqué que l'UGTA fait de son mieux pour répondre aux doléances des travailleurs. Les journalistes sont restés sur leur faim, hier, lors de la visite qu'ont effectuée le secrétaire général de l'UGTA Abdelmadjid Sidi-Saïd et le ministre du travail, M. Tayeb Louh, à Boumerdès où ils ont inauguré un CEM baptisé au nom de Aïssat-Idir à l'occasion de la double célébration de la création de l'UGTA et la nationalisation des hydrocarbures. Ni Sidi-Saïd ni Tayeb Louh n'ont voulu répondre aux questions posées par les journalistes sur les problèmes de l'heure. Contrairement à ses habitudes, le secrétaire général de l'UGTA a laissé perplexes les hommes de la presse, y compris ceux de la Radio et la Télévision nationales venus hier en grand renfort couvrir l'événement. À la question de notre consœur sur l'évaluation du bilan de l'UGTA depuis sa création, le patron de la centrale syndicale s'est contenté de lui renvoyer la même interrogation lui demandant : “Et vous, est-ce que vous êtes vous-mêmes, en tant que travailleuse, satisfaite par le bilan de notre organisation.” M. Sidi-Saïd a ajouté que l'UGTA fait de son mieux pour répondre aux doléances des travailleurs. “L'activité syndicale est un engagement de toute heure et de tous les jours”, ajoutera Sidi-Saïd et de préciser que “l'UGTA a apporté beaucoup de choses aux travailleurs, elle est toujours présente et elle continuera à lutter pour leurs droits afin d'améliorer leurs conditions de vie et de travail”. Le patron de la centrale syndicale en est resté là en dépit des sollicitations incessantes des journalistes qui l'ont vainement interpellé sur l'évaluation des conventions de branches, la situation qui prévaut dans le secteur de l'éducation. Mais Sidi-Saïd imperturbable s'est aussitôt engouffré dans son véhicule, laissant les journalistes pantois. Quant au ministre du travail, il s'est limité à parler de l'histoire du 24 Février et de la création de l'UGTA. À noter que la plupart du personnel enseignant exerçant au CEM, baptisé au nom du fondateur de l'UGTA, se trouvait en grève.