Dans tous les pays du monde où il y a eu une réforme dans le secteur des télécommunications, les agences de régulation, représentant les pouvoirs publics, sont censées défendre l'intérêt des abonnées. En Algérie, l'organisme dirigé par Amar Tou a fait une entorse à cette règle. En témoignent les dernières augmentations du tarif du téléphone décidées par l'opérateur public Algérie-Télécom. Cette hausse a été quasiment imposée par l'Agence de régulation des postes et télécommunications (ARPT), sous la pression de l'opérateur égyptien Djezzy-Orascom. Une démarche qui a soulevé beaucoup d'interrogations chez les spécialistes de la téléphonie. À moins qu'elle n'obéisse à d'autres considérations dont seul Amar Tou, partisan acharné du clan présidentiel, détient le secret.