L'Iran jugera lui-même les membres du réseau terroriste Al-Qaïda qu'il détient et qu'il n'aura pas pu extrader vers un autre pays, a affirmé une source gouvernementale, hier, à Téhéran. “Si leur nationalité n'est pas définie et si aucun pays ne les accepte, nous devons faire ce qu'a indiqué le ministre des Renseignements, c'est-à-dire les juger en Iran'', a déclaré à la presse le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi. Le porte-parole faisait ainsi référence aux membres d'Al-Qaïda, qui ont été déchus de leur nationalité par leur pays d'origine. S'il s'avérait que ces membres sont détenus en Iran comme l'ont prétendu certaines sources, ce que Téhéran n'a jamais confirme, cela s'appliquerait notamment à Saâd Ben Laden, l'un des fils d'Oussama Ben Laden, ou Souleimane Abou Ghaith, porte-parole d'Al-Qaïda, déchus respectivement de leur nationalité saoudienne et koweïtienne.