Le mildiou de la pomme de terre est un pathogène bien connu. L'épidémie est extrêmement rapide en conditions favorables. Les conséquences économiques sont fréquentes et graves. Une attaque précoce peut entraîner des baisses de rendement de plus de 50 % tandis qu'une attaque plus tardive détériore la qualité de la récolte. La maladie est déjà apparue dans certaines zones du pays à l'exemple de Aïn-Defla, Chlef et Mostaganem. De ce fait, la station régionale de la protection des végétaux d'Oran basée à Misserghine vient et ce, à travers un communiqué dont Liberté détient une copie, de recommander à l'ensemble des agriculteurs de la région Ouest notamment ceux des wilayas d'Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen et Sidi-Bel-Abbès d'intervenir préventivement dans les plus brefs délais en utilisant un fongicide de contact et de rester vigilants pour l'observation d'éventuels symptômes. Pour M. Tandjaoui, directeur de la station en question, “les conditions climatiques actuelles sont très favorables à l'installation et la propagation des attaques de mildiou sur la culture de la pomme de terre de saison qui se trouve au stade de pleine végétation dans la zone de l'Oranie”. De son côté, Amamra Mohamed, président de la chambre d'agriculture de la wilaya de Aïn Témouchent appelle les agriculteurs à être vigilants en déclarant le moindre signe suspect observé sur leurs récoltes. Ce problème entraîne le plus souvent d'importantes pertes économiques. Il est donc important d'éviter la dissémination de la maladie dans la nature par une bonne gestion des écarts de triage et des résidus de culture. “Une opération préventive qui devra-être suivie, en cas d'apparition des premières attaques, selon M. Tandjaoui, d'une utilisation d'un fongicide pénétrant ou systématique”.