Dans quel état d'esprit les joueurs du chabab de Témouchent vont-ils aborder la rencontre de ce vendredi qui les opposera face à leurs homologues du MOB ? C'est la question que tout le monde se pose dans le milieu sportif. Encore faudra-t-il que la menace de grève brandie par aussi bien le staff technique que par les joueurs eux-mêmes ne soit mise à exécution. Ces derniers, rappelons-le, ont décidé de ne pas effectuer le déplacement de Béjaïa s'ils ne sont pas régularisés aujourd'hui (mardi). Surtout qu'avec la série de performances réalisées par le CRT, tout le monde commence à y croire. Pour preuve, le nouveau promu, et ce contre toute attente, occupe la place de dauphin à une longueur seulement du MCS, leader du groupe. Il est tout à fait clair qu'au vu d'un tel parcours, la pression ne fait que peser au fil des rencontres sur les épaules du staff technique et des joueurs. Il est important de rappeler que depuis le match de vendredi passé, les joueurs ne se sont pas présentés aux séances d'entraînement refusant ainsi d'être les dindons de la farce à chaque fois qu'il s'agit d'un problème d'argent. Chériet Nordine l'entraîneur du CRT qui était dans tous ses états, fera cette déclaration lourde de sens : “Alors que nous sommes qu'à un mois et demi de l'issue de ce challenge, nous avons largement dépassé les objectifs. Si les joueurs ne sont pas régularisés maintenant, ils le seront quand ? Nous sommes persuadés que si le club dégringole dans le milieu du tableau, tout le monde le désertera. Et c'est justement cette crainte qui fait réagir les joueurs alors qu'ils sont en position de force, car en droit de revendiquer leur dû.” Ainsi, au train où vont les choses, le CRT risque fort bien d'hypothéquer ses chances pour l'accession qui se profile à l'horizon et à laquelle tout le monde commence à croire dur comme fer.