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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 24 - 03 - 2010

RESUME : Samir raccompagne Lydia, à contrecœur, jusqu'aux arrêts de bus où il la dépose. Elle se rend à la pharmacie où travaille Zoubir. Elle lui parle de ses examens. Ils ne se verront pas durant tout ce temps. Elle rentre ensuite avec l'idée de réconforter sa tante…
23eme partie
Lorsque Lydia rentre, elle n'est pas surprise de trouver sa tante en train de pleurer à chaudes larmes. Allant d'une pièce à une autre, l'âme en peine, il lui est difficile de se faire au départ de Kamélia.
Même si ce départ est prévu depuis longtemps, elle s'est crue prête à se séparer d'elle et elle découvre que jamais elle n'a ressenti une douleur aussi profonde. Elle est triste même si elle sait que Kamélia est partie pour étudier et qu'elle reviendra quand elle le pourra.
Lydia ne sait pas quoi lui dire. Elle pleure pour elle. Malgré tout, malgré ses rêves les plus fous, elle n'est pas indifférente à sa peine. Kamélia a été sa raison de vivre depuis toujours et même si elle est partie que pour un temps, sa tante en est malade.
- Ressaisis-toi ma tante, lui dit-elle en lui caressant la joue. Si elle appelle maintenant, elle va deviner... Tu la connais, elle serait capable de rentrer !
- Comprends-moi, elle a emporté la lumière et ma joie de vivre... Je me sens vide depuis qu'elle est partie... Cela fait quelques heures à peine et je me sens à bout tant je souffre !
- Pourquoi ne lui as-tu pas dit que tu souffrais ?l'interroge sa nièce. Peut-être qu'elle aurait renoncé à étudier à l'étranger?
- Non, je préfère souffrir que de la voir renoncer à ses rêves, murmure Houria avant de prendre sa nièce par la main. Mais avec toi, à la maison, je souffrirais moins... Tu vas rester ici, n'est-ce pas ?
- Si tu y tiens, répond la jeune fille, lentement. Je ne voudrais pas te causer de soucis... Tu veux vraiment que je vive ici ?
- 0ui, oui...
- Je ne peux pas m'empêcher de penser que je prends le risque d'aller au-devant de nouveaux problèmes, insiste Lydia. La dernière fois, on s'était querellées... J'ignore si tu me fais confiance maintenant ?
- Aurais-je tort de vouloir te faire confiance ? réplique sa tante. Tu as été promise à un garçon bien... Tout comme Kamélia, tu as la chance d'avoir quelqu'un dans ta vie... Dans quelques années, vous vous marierez...
- 0ui, un jour, on se mariera... Mais avant, je finis mes études...
Sa tante la croit. Sans vraiment s'être crue capable de la réconforter, Lydia en discutant avec elle, a réussi à la calmer. Houria ne pleure plus. Elle a retrouvé sa sérénité des bons jours. La jeune fille s'efforcera, les jours à venir, à la laisser rarement seule. Le temps qu'elle s'habitue à vivre sa vie sans Kamélia.
Lorsqu'elle sort réviser avec ses camarades, elle est agréablement surprise de la trouver, attendant son retour. N'ayant plus sa fille, dans sa vie, elle se consacre maintenant à elle. Elle a remarqué qu'elle se fait beaucoup de soucis, pour elle et qu'il n'existe plus aucune tension entre elles. De nouveau, comme avant, elles ont retrouvé leur complicité.
Kamélia est très heureuse de leur entente. Quand elle appelle le soir, elles lui parlent en
même temps. Même si elle est à des milliers de kilomètres, le fait de discuter à trois, comme du temps où elle était encore là, lui donne l'impression de ne pas avoir quitté la maison.
Toute à ses études, sa tante ne l'a jamais vu aussi concentrée de toute sa vie, Lydia n'a pas eu l'occasion de voir Zoubir. Quant à Samir, il n'est jamais venu voir sa future belle-mère.
Kamélia s'en inquiète. Lorsqu'elle lui demande d'aller le voir, à son travail, Lydia ne refuse pas. En lui confiant cette “mission”, elle lui donne l'occasion de le voir, sans s'attirer la foudre de sa tante..
A. K.
(À suivre)


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