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“Le bonheur à portée de main”
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 23 - 03 - 2010

RESUME : Au moment de se séparer d'eux, Kamélia se met à pleurer. C'est un moment fort en émotions, tous ont du mal à se maîtriser. Une fois Kamélia partie et son père en route pour Béjaïa, Lydia est heureuse de pouvoir rentrer avec Samir. Mais avant, elle pleure sur son épaule…
22eme partie
-Ton fiancé doit t'attendre, dit Samir. S'il sait que Kamélia doit partir aujourd'hui, il va certainement se rendre chez ta tante.
- Je ne vois pas pourquoi, réplique Lydia. Il ne fait pas encore partie de la famille pour se permettre de rendre visite quand cela lui chante.
- Qu'est-ce que tu insinues par là ?
- Rien... Bon, alors, tu m'emmènes avec toi ou je dois faire du stop ? lui demande-t-elle.
- Tu ne me laisses pas le choix.
Samir est contraint à la raccompagner chez sa tante. Durant tout le trajet, il se montre peu loquace. Lydia aborde toutes sortes de sujets, espérant pouvoir lier une vraie relation avec lui. Elle est bien déçue. Le jeune homme, mal à l'aise, la dépose aux arrêts de bus.
- Tu as de quoi payer ton ticket ? l'interroge-t-il en sortant une pièce de sa poche.
- Tu peux te la garder !
Elle est si furieuse qu'elle ne lui dit pas au revoir et claque la portière avant de partir. Elle ne rentre pas en bus mais en taxi. Elle ne se rend pas chez sa tante mais à la pharmacie où travaille Zoubir. Ce dernier est très heureux de la voir.
- Pour une surprise, s'écrie-t-il. Elle est de taille. D'où viens-tu comme ça ?
- On a accompagné Kamélia à l'aéroport, lui apprend-elle. Elle est enfin partie. Zoubir est choqué par le ton qu'elle a employé.
- Comment ça “enfin” ? En quoi sa présence te gênait-elle ?
- Elle ne me gênait pas, répond-elle. On attendait ce départ depuis longtemps. Elle était devenue le centre du monde. À la maison, et même ailleurs, elle était le sujet favori.
- J'ai l'impression que tu es jalouse d'elle, remarque Zoubir. Tu sais, toi aussi, tu pourrais faire des études encore plus poussées. Il te suffit de te concentrer.
L'arrivée d'un client les interrompt. Lydia se tient en retrait et le regarde travailler pendant quelques minutes. Encore une fois, elle ne peut s'empêcher de se dire qu'il aurait pu faire un fiancé dont elle aurait pu être fière.
Elle ne se voit pas avec lui. Elle se rappelle la sensation de bien-être qu'elle a ressentie lorsqu'elle a pleuré sur son épaule. Il ne l'a pas serrée dans ces bras mais elle ne se fait aucun doute. Sa place est auprès de Samir. Maintenant que Kamélia est partie loin d'ici, il allait découvrir toutes ses qualités et se mettre à l'aimer.
Beaucoup de temps passera avant que cela ne soit possible. Elle est prête à attendre le temps qu'il faudra.
- Lydia, ne me dis pas qu'il t'arrive de rêver aussi dans une pharmacie !
- Non... Je pensais seulement, répond-elle.
- Tu étais venue me dire bonjour ou tu avais à faire dans le coin ? l'interroge-t-il.
- Oui, je dois voir des copines. On va réviser ensemble. Je tiens à être prête pour les examens de ce mois, dit-elle. Tu comprendras que pendant tout ce temps, on ne se verra pas. Tu comprends, n'est-ce pas ?
- Je tiens autant que toi à ce que tu réussisses, réplique Zoubir. Je saurais t'attendre... Lydia le quitte sans tarder. Maintenant qu'elle est certaine qu'il ne cherchera pas après elle, ces prochaines semaines, elle rentre chez sa tante pour la réconforter. Elle sait qu'elle doit se sentir seule et souffrir du départ de Kamélia. Celle-ci est toute sa vie. La jeune fille ne peut s'empêcher d'éprouver de la peine pour elle...
A. K.
(À suivre)


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