avant-hier, le procureur général a prononcé son réquisitoire dans l'affaire du détournement de plus de 70 milliards de centimes de la Badr de Birkhadem. Le verdict sera annoncé le 14 avril prochain, le procureur de la république du tribunal pénal de la cour d'Alger a requis des peines lourdes de 3 à 7 ans à l'encontre des accusés qui ont déjà bénéficié de la relaxe par le tribunal d'El-Harrach. Le procureur a demandé 7 ans de prison ferme et une amende de 1 million de dinars pour l'ex-P-DG de la Badr et 3 directeurs exécutifs à la direction, 3 ans de prison ferme et une amende de 5 000 DA contre les deux ex-directeurs de l'agence Badr de Birkhadem. Les accusés sont poursuivis pour dilapidation de biens publics, faux et usage de faux et transfert des devises. Il y a lieu de souligner que la Badr ne s'est pas constituée partie civile dans cette affaire. Les avocats de la défense ont fait remarquer dans leur plaidoirie dans la soirée d'avant-hier qu'il n'existe pas de “préjudice” puisque la valeur du terrain de la société spécialisée dans la production du lait pris comme garantie couvre le crédit. La défense a expliqué aussi que le rapport de l'IGF est “une expertise purement commerciale”. Pour rappel, cette affaire a été déjà traitée au tribunal d'El-Harrach et les accusés avaient été acquittés.