Suite à une rééducation au service des urgences de l'hôpital Zemirli à El Harrach, il se retrouve avec une paralysie du plexus brachial accompagnée de lésions tendineuses et nerveuses. “Cela fait presque dix mois que j'essaie de trouver une solution à mon problème de santé au niveau des différentes administrations, en vain”, nous racontera I. Z., âgé de 29 ans. En effet, depuis son accident survenu le 28 juin 2009 et après la première séance de rééducation de son épaule par un médecin à l'hôpital Zemirli, son état s'est compliqué de jour en jour. Il souffrait de douleurs aiguës et de sensations de fourmillement au niveau du bras. Il se rend une nouvelle fois aux urgences du même hôpital où il se fait renvoyer en se faisant expliquer que ces douleurs sont une réaction “normale”. Ne pouvant plus supporter ses maux, le jeune I. Z. se rend aux urgences de l'hôpital de Ben Aknoun. Pris en charge par un médecin, des soins lui ont été prodigués tout en lui conseillant d'aller revoir le médecin qui l'a traité à l'hôpital Zemirli. Encore une fois, il se présente à ce dernier où un autre médecin le consulte, il lui prescrit la rééducation qui se fera à l'hôpital de Kouba. Sur place, un médecin lui expliquera qu'il n'est pas possible d'appliquer la rééducation dans son état estimé “critique”. Un avis confirmé à l'hôpital de Ben Aknoun. Ne sachant quoi faire, il décide alors de retourner voir son médecin traitant à Zemirli. Cette dernière (une résidente) a refusé de le voir jusqu'au prochain rendez-vous fixé au 1er août 2009 à la clinique Tata à Belcourt. Le jour du rendez-vous, on l'informe que le médecin en question est en congé et que sa remplaçante ne pouvait le prendre en charge. Une semaine après, le patient est convoqué pour le 12 août 2009, mais avec un autre médecin qui se trouvait également en congé ! Ne supportant plus sa douleur, le malade, a décidé d'adresser des lettres de recours à toutes les instances concernées accompagnées d'un dossier médical attestant son état de santé (des comptes-rendus d'examens radiologiques, arthroscanner de l'épaule, IRM et ENMG). Après plusieurs mois de silence, le jeune homme se rend au centre SOS erreurs médicales, sous l'égide des droits de l'homme, tout en espérant trouver une solution à son problème. “Je ne demande pas plus que mon droit aux soins”, nous dira-t-il. Dans un courrier adressé au professeur chef de service de l'hôpital Zemirli, il a souligné qu'il veut juste “être considéré comme un être humain et un malade souffrant. Je n'exige rien par rapport à la négligence dont j'ai été victime”.