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L'Institut des sciences économiques paralysé
Université de Tizi Ouzou
Publié dans Liberté le 15 - 04 - 2010

Les étudiants de la faculté des sciences économiques, sciences de gestion et sciences commerciales, dans une déclaration rendue publique par le comité de l'Institut des sciences économiques, ont dénoncé la situation sociopédagogique à laquelle ils font face.
Les étudiants occupent depuis plus de quinze jours le bureau du doyen de la faculté, exigeant de ce dernier des réponses et une prise en charge de leurs problèmes. “La négligence systématique et continuelle nous a poussés au point de perdre toute patience et toute espérance de voir notre plateforme de revendications se réaliser un jour, du moins les axes les plus importants”, écrivent-ils dans cette déclaration dont nous détenons une copie.
Une situation des plus névralgiques, où les étudiants font face à une “métastase” pédagogique avec des promesses prononcées depuis des lustres et qui ne sont pas tenues jusqu'à ce jour, diront ces étudiants. Pour la reprise de la pédagogie, les protestataires de la faculté Coinseco demandent l'ouverture de la salle de lecture de l'ex-bibliothèque centrale, la construction du “bloc” promis, destiné à être une cafétéria afin d'éviter aux étudiants les intimidations et les agressions d'individus sans foi ni loi et qui sèment la terreur à l'extérieur de l'université. Mais, à ce jour, on ne connaît pas encore le sort de ce “bloc pédagogique” qui est nommée ironiquement par les étudiants la “vierge stérile”. Ils demandent également “l'installation du fameux réseau Wifi, cet outil important surtout dans ce contexte de mondialisation”, l'équipement du bureau du Coinseco d'une sonorisation, d'un micro-ordinateur…, l'affichage de toutes les notes des examens de moyenne durée ainsi que les corrigés types des séances de consultations pour tous les modules.
Afin de libérer le bureau du doyen, occupé depuis plus de quinze jours, les protestataires exigent l'ouverture de la deuxième bibliothèque, la dotation de la faculté d'une ambulance et l'ouverture de la cafétéria. Un ensemble de revendications dont la réalisation pourrait être considérée comme un signe de bonne volonté de la part de l'administration, selon toujours le comité de l'Institut des sciences économiques. “Face à cette situation chaotique, nous avons décidé en toute conscience, après un long moment de réflexion, de mener des actions syndicales qui prennent, au vu et au su de toute la communauté universitaire, dans le souhait de parvenir à nos objectifs qui sont la satisfaction des besoins qui ne devraient même pas être cités dans la mesure où ces derniers sont le moteur de notre faculté. À ce propos, nous avons décidé à l'unanimité de passer au gel de la pédagogie et à l'occupation du bureau du doyen jusqu'à nouvel ordre”. La situation de blocage risque encore de durer étant donné les facteurs improbables du règlement du problème.
Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences économiques et commerciales, Si Mohamed Djamel, estime que la plupart de ces revendications qui sont plus ou moins légitimes ne relèvent pas de ses prérogatives mais elles ont été transmises à qui de droit et elles sont déjà prises en charge par le recteur de l'université qui a été très sensible aux doléances des étudiants. Ne faut- il pas espérer que la situation se normalise dans cette faculté et que tout rentre dans l'ordre le plus rapidement du monde pour ne pas perturber la scolarité des étudiants qui ne font qu'exiger de meilleures conditions de travail.


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