Appelé la drogue de fête, l'ecstasy a fait son entrée depuis quelques années dans certains endroits de la corniche oranaise. Cette drogue est de plus en plus prisée, notamment par les fêtards. Ces derniers temps, deux types d'ecstasy inondent le marché oranais. Le 1er estampillé avec le logo du constructeur allemand Mercedes et sur le 2e, on peut lire les initiales A et P. Ces deux types de comprimés ecstasy ont la cote et sont cédés entre 1 200 et 1 500 DA le comprimé. La consommation de cette drogue a touché toutes les catégories de jeunes. Du consommateur des psychotropes dans les quartiers populaires aux enfants de riches et amateurs de soirée dansantes. “Ce n'est pas tout à fait une drogue, c'est juste un comprimé de pris pour se sentir bien, pour déstresser. On ne peut devenir accro de l'ecstasy, ce n'est pas comme le haschich, la cocaïne ou les psychotropes”, dira une jeune fille. D'autres seront de son avis. Il s'agit, selon eux, de comprimés pour rire et trouver la vie plus belle, ne pas être crispé et, surtout, c'est un comprimé qui ne présente pas de conséquences néfastes pour la santé. Du côté des spécialistes de la lutte contre le trafic de drogue, on affirme que “l'ecstasy est une drogue dangereuse, on peut en devenir dépendant. Les vendeurs de ces comprimés sont aussi sévèrement punis par la loi que les dealers de kif ou de drogues dures”. Il faut savoir qu'à ce jour et malgré la présumée abondance de cette drogue, aucune saisie n'a été enregistrée sur la corniche oranaise.