La délégation du Qatar a justifié sa position, contre une diminution de l'offre du forum pour faire remonter les prix du gaz, par le fait qu'au Qatar, les compagnies sont privées. Elles sont associées à des multinationales américaines et européennes. Ce ne sont pas des compagnies d'Etat. L'Etat, selon ces justifications, ne peut influer. Quant à la Russie, en recul par rapport à ses positions musclées sur particulièrement l'Opep du gaz, elle serait due à l'amélioration des relations avec les Etats-Unis. Le ministre de l'Energie, Chakib Khelil, a souligné la nécessité de conduire un dialogue entre les Etats membres du forum et les compagnies des Etats du FPEG de façon à ce que cette structure jeune soit plus efficace. À noter que dans la déclaration finale, le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG), qui s'est réuni le 19 avril à Oran, n'est pas arrivé à un consensus ni sur l'OPEP du gaz ni sur une baisse de la production du FPEG pour faire grimper les prix du gaz. Aucune décision historique n'a été prise. Seule mesure importante : l'élaboration d'une stratégie de l'organisation pour les cinq prochaines années.