Les échauffourées ont repris hier à Zemmouri juste après la prière du vendredi. Les manifestants, la plupart jeunes, ont incendié la recette des impôts et l'agence locale de la Cnas avant de tenter une fois de plus de mettre le feu au siège et au parc de l'APC. Les manifestants se sont accrochés ensuite avec la police anti-émeute venue en renfort de Naciria. Ils ont exigé la condamnation du policier auteur du coup de feu ayant entraîné la mort de Hamza. “Nous voulons l'arrestation et une condamnation exemplaire du policier incriminé”, affirment les jeunes en colère. Les appels au calme lancés par certains responsables et des élus sont restés sans écho. “Nous voulons la vérité sur la mort de Hamza”, scandent les manifestants. Côté enquête, les témoins présents sur les lieux seront entendus demain matin par le procureur de Boumerdès, alors que l'enquête balistique a été déjà engagée, a-t-on appris hier. Mais ce sont surtout les déclarations des témoins qui permettront de savoir ce qui s'est réellement passé mercredi à la forêt de repos de Sahel de Zemmouri.