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Guerre intercommunautaire en perspective en Irak
Al-Maliki ne veut pas s'avouer vaincu
Publié dans Liberté le 29 - 04 - 2010


Tandis que l'ancien Premier ministre irakien chiite ne veut pas lâcher prise alors que les élections législatives ont été remportées par son rival sunnite, l'Iran et l'Arabie Saoudite sont engagés dans une âpre lutte d'influence en Irak où Washington poursuit son retrait des villes qui doit être effectif d'ici à la fin 2011. Perspective dune guerre intercommunautaire dans un pays où les attentats terroristes sont demeurés quotidiens, aveugles et aussi meurtriers que les précédents. Le retrait psychologique des Etats-Unis a ouvert la voie à d'autres acteurs régionaux, notamment Riyad et Téhéran qui se bousculent car la place de l'Irak dans l'équation régionale dépend notamment de la nature de son gouvernement. Menace pour ses voisins à l'époque de l'ancien dictateur Saddam Hussein, l'Irak est à l'inverse aujourd'hui soumis aux ingérences des pays limitrophes. L'Iran et l'Arabie Saoudite considèrent, en effet, l'Irak comme un terrain important dans leur compétition régionale. Ils cherchent des arrangements politiques qui leur soient profitables. Un gouvernement chiite, c'est tout bénéfice pour les Iraniens et celui sunnite, c'est tout profit pour les saoudiens. La minorité sunnite, qui a gouverné l'Irak pendant 80 ans, a perdu le pouvoir au détriment des chiites, dans le sillage de l'invasion américaine en 2003. Il s'en est suivi une guerre confessionnelle sanglante. La violence intercommunautaire a décru même si les attentats continuent à tuer l'un et l'autre des deux camps qui s'accusent mutuellement. Les politologues assurent aujourd'hui qu'en tout cas, il n'y aura pas de Premier ministre sans l'approbation de Téhéran et de Riyad, et c'est très compliqué car les deux pays ont des visions divergentes. Ammar al-Hakim, chef du parti chiite conservateur pro-iranien, le Conseil supérieur islamique d'Irak, a rencontré mardi le roi Abdallah en Arabie Saoudite, bastion du sunnisme. Le même jour, le vice-Premier ministre sunnite Rifa al-Issawi, proche d'Allaoui était dans l'Iran chiite. Ils ont été précédés dans les deux capitales par les dirigeants kurdes irakiens, Jalal Talabani et Massoud Barzani. Nœuds gordiens. C'est pourquoi, les élections n'ont apparemment rien réglé. Les forces politiques en Irak sont engagées dans de difficiles tractations pour former un gouvernement plus d'un mois après les législatives qui ont donné un léger avantage à l'ex-premier ministre chiite laïc Iyad Allaoui, appuyé par les sunnites, devant le chef du gouvernement sortant chiite Nouri al-Maliki. Le Premier ministre sortant Nouri al-Maliki a remis en cause les résultats et a même obtenu gain de cause pour recompter les bulletins dans la capitale. Il pourrait avoir fait un pas important vers sa reconduction à la tête de l'Irak. Il espère inverser son résultat grâce à un nouveau décompte dans la plus grande circonscription du pays où 70 sièges sont à pourvoir. Il n'est mené que par deux sièges au niveau national par son rival, sa coalition, l'Alliance de l'Etat de droit (AED), avait recueilli dans la capitale 26 sièges contre 24 au Bloc irakien d'Allaoui, également ex-premier ministre installé juste après la chute du régime de Saddam. La commission des élections procède donc à un nouveau décompte des voix à Bagdad dans les 11 000 bureaux ainsi que les votes spéciaux (militaires, malades dans les hôpitaux). C'est un décompte manuel, alors que le premier a été effectué avec un logiciel mis en place par l'ONU. ça va prendre du temps, le temps que Riyad, Téhéran et Washington trouvent un accord ! Des voix du Bloc irakien ont été éliminées. On ne sait pas encore qu'elles seraient les interférences sur le nouveau paysage politique tracé par les législatives mais Allaoui a écrit une lettre pour l'envoyé spécial de l'ONU en Irak, pour en finir avec cette comédie. “Nous sommes la cible et on cherche à annuler nos sièges”, a-t-il dit à la télévision. Il a surtout évoqué la possibilité que le Bloc irakien, qui a fait le plein des voix dans les régions sunnites, se retire totalement du processus électoral. Une telle décision pourrait relancer la guerre confessionnelle, qui a fait des dizaines de milliers de morts en 2006 et 2007

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