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“Les tenants de l'orthodoxie financière ont failli à leur tâche”
Le président Bouteflika s'exprime sur la crise financière internationale
Publié dans Liberté le 18 - 05 - 2010

Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a dénoncé, dans son discours prononcé hier à Téhéran lors du 14e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du groupe des 15 (G15), “la gestion des gardiens du temple de l'orthodoxie financière qui ont failli à leur tâche”, revendiquant légitimement le droit des pays du G15 “d'impulser la refonte du système monétaire et financier international”.
Le chef de l'Etat a affirmé que “le monde de ce début du XXIe siècle ne saurait, en effet, continuer à être régi par les institutions et les pouvoirs de décision reflétant les rapports de force issus de la fin de la Seconde Guerre mondiale”. Le président de la République a indiqué que “malgré une timide reprise dont la durabilité demeure hypothétique, le monde et surtout nos pays continuent de subir les contrecoups d'une crise financière mondiale sans précédent depuis 1929 et dont les causes se situent dans les pays les plus riches”. Cette crise, a-t-il ajouté, “a révélé les dérives d'un système voué à l'instabilité et aux crises cycliques et qui est exclusivement orienté vers l'accumulation et l'accaparement des profits par quelques-uns au mépris des intérêts du plus grand nombre”. M. Abdelaziz Bouteflika revendique avec force la participation des pays émergents du Sud dans la refonte du système monétaire et financier international, d'autant plus qu'aujourd'hui, ces pays contribuent pour une part significative dans le commerce mondial.
Ils ont sensiblement augmenté leur part dans les investissements directs étrangers. Même leur contribution à l'aide publique au développement a enregistré un net accroissement. Certes, “il est encourageant de constater les progrès de la concertation multilatérale”, a relevé le président de la République. Ces efforts restent malgré tout insuffisants au regard des attentes des pays en développement, mettant en exergue les mesures d'austérité budgétaires et de restriction de la consommation et de protectionnisme en cours dans les pays riches. Le chef de l'Etat a salué “les quelques orientations très positives tracées par les réunions du G20 de Londres et de Pittsburgh”, en souhaitant que “ces percées conceptuelles trouvent une expression concrète sur le terrain”. C'est que les nombreuses promesses de la communauté internationale, en termes d'APD, sont loin d'être tenues. “On est aussi loin du compte pour les négociations commerciales multilatérales lancées dans le cadre du cycle de Doha au nom d'un engagement proclamé en faveur du développement mais nié dans les faits”, a ajouté le président de la République.
En effet, les aléas de ces négociations interminables pénalisent d'abord les plus vulnérables qui voient chaque jour s'éloigner un peu plus les perspectives d'accès de leurs produits aux marchés des pays développés. “Nous déplorons la volonté d'imposer aux pays en développement, candidats à l'accession à l'OMC, des conditions exorbitantes non exigées des pays membres même développés. Nous rejetons l'argument que tel serait le prix à payer par les pays en développement candidats pour leur retard, un retard qui leur a été imposé et qu'ils n'ont pas voulu”, a souligné le chef de l'Etat.
Le président de la République a ajouté que l'accès aux marchés mondiaux des produits des pays du G15 “est encore plus gravement compromis par un nouveau protectionnisme vert” qui transfère par ce biais également des pays du Nord aux pays du Sud la charge de l'ajustement qu'appellent les changements climatiques.
Pourtant les pays industrialisés, historiquement responsables des émissions de gaz à effet de serre, se soustraient à leurs obligations en matière de lutte contre ce phénomène. “Le principe de la responsabilité commune et différenciée, consacré par la Convention et le Protocole de Kyoto, doit donc plus que jamais être réaffirmé par nous au lendemain des résultats mitigés de la Conférence de Copenhague”, a souligné le président de la République.


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