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Alger et Rome enterrent l'UPM
Messahel et Stefania Graxi préparent les rendez-vous Algéro-italiens
Publié dans Liberté le 25 - 05 - 2010

L'UPM est moribonde. En panne. Hypothéquée. L'Union pour la Méditerranée paraît dans la posture de mise en terre. La secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères italiennes, Stefania Graxi, n'a pas caché son option pour “le mécanisme” ou le Forum des 5+5 comme cadre de coopération dans tous les secteurs.
“C'est un espace qui travaille pour le développement, la stabilité et la paix en Méditerranée”, a-t-elle déclaré, hier lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre chargé des Affaires africaines et maghrébines,
M. Messahel. L'UPM est en panne et est hypothéquée par la crise au Moyen-Orient, a indiqué pour sa part, le ministre algérien, alors que la secrétaire d'Etat, en visite à Alger pour la préparation de la visite du MAE italien, le 14 juillet prochain à Alger, a considéré que l'Union n'a pas fait un seul pas en avant. Elle a souligné craindre le risque qu'elle connaisse la même fin que le processus de Barcelone.
Le ton est ainsi donné et les options ne manquent pas si l'on tient compte des différents mécanismes déjà opérationnels.
La visite de la secrétaire d'Etat italienne s'inscrit, dit-elle, dans le cadre d'un partenariat stratégique entre l'Italie et l'Algérie. De son côté, Messahel a mis l'accent sur les chantiers futurs, ceux du programme de développement 2010-2014. Un large champ ouvert où les Italiens, forts de leur expérience inédite dans la PME-PMI, trouveront une place. L'Italie peut apporter son expérience, son savoir-faire et son expertise pour accompagner le développement de l'Algérie qui enregistre, selon Mme Graxi, un pas de géant dans le développement économique et social. Il y a une volonté politique, et je suis là pour témoigner de cette volonté d'approfondir nos relations bilatérales et de les élargir, a-t-elle souligné.
Outre la préparation de la visite du MAE italien, le sommet algéro-italien se tiendra à Alger au dernier trimestre de l'année en cours. Il a été reporté, a précisé M. Messahel, à cause du calendrier italien : élections, G8, catastrophes naturelles… Revenant sur son choix du 5+5, la secrétaire d'Etat a mis l'accent sur le rôle de ce forum et des défis à relever en Méditerranée. Des défis importants, dit-elle, précisant qu'il y a entre autres, le sécuritaire, pas au sens uniquement militaire du terme, mais englobant l'immigration et la pêche illégales, la pollution. Des dossiers sur lesquels convergent les deux points de vue, y compris, a-t-elle ajouté sur les sujets de crise. D'ailleurs, elle a salué l'initiative algérienne relative à la criminalisation du paiement de rançons aux preneurs d'otages. Une initiative que doivent, selon elle, suivre les autres pays européens qui sont, logiquement mis devant leurs responsabilités qu'ils doivent assumer. Abondant dans le même sens, Messahel a précisé qu'il s'agissait de lutter contre cette menace et de travailler pour tarir ses sources de financement. “Je crois qu'il y a encore du travail à faire en Europe”, a-t-il dit.
En commun, reste le dossier des clandestins, qui est en fait, selon les deux ministres, un dossier mal compris puisqu'il n'existe pas d'immigrés clandestins algériens en Italie, du moins pas de l'ampleur rapportée par la presse. Ils ne sont que 25 Algériens en situation irrégulière en Italie et ils vont bientôt rentrer en Algérie, à leur demande. La communauté algérienne en Italie est de 16 000 personnes en situation régulière, “parfaitement intégrées”, a précisé Mme Graxi. Elle a tenu à assurer que “les immigrés contribuent au développement de l'Italie”. “Nous sommes un pays accueillant, nous avons besoin de la main-d'œuvre méditerranéenne. Nous travaillons pour limiter le phénomène de l'immigration illégale qui profite aux trafiquants d'êtres humains”, a-t-elle expliqué. “Ceux qui veulent venir travailler sont les bienvenus”, a-t-elle conclu rassurante sur ce sujet.
Convergence encore sur la question du nucléaire iranien. Et la secrétaire d'Etat de résumer son point de vue sur cette problématique par un : “Nous ne voulons pas de bombe atomique israélienne sur l'Iran ni de bombe atomique iranienne sur Israël”. “Il faut travailler à apaiser la situation et pour que le dialogue reprenne sa place”, dit-elle, tout en saluant la démarche du Brésil et de la Turquie qui constitue, selon elle, une étape importante. Elle rejoint également la position algérienne sur le droit des pays à disposer du nucléaire à des fins pacifiques.


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