Les chantiers de l'AADL du site de Aïn El-Bey sont à l'arrêt depuis jeudi dernier en raison d'un mouvement de grève déclenché par le collectif des travailleurs chinois, affiliés à l'entreprise Cscec, chargée de la réalisation de 1 200 logements location-vente, d'un programme de 2 500 unités. Sur place, nous n'avons trouvé aucun interlocuteur. Selon un recoupement d'informations, les 530 ouvriers chinois employés sur ce site revendiquent les arriérés de six mois de salaire. Ils s'en seraient même pris au poste de garde qui assure la protection du site et du personnel, laissant pour blessé léger un garde communal. Il aurait fallu l'intervention de la gendarmerie et des services de l'ordre pour ramener le calme et apaiser les esprits. Cette action protestataire, qui se poursuit à l'heure où nous mettons sous presse, aurait de fortes chances de s'inscrire dans la durée. La réception de la première tranche des logements AADL, prévue, en principe à la rentrée, risque d'en pâtir. N. D.