Paramédicaux de Tizi Ouzou Préavis de grève de deux journées À l'issue de sa réunion extraordinaire, du mercredi 26 mai, le conseil syndical du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) de la wilaya de Tizi Ouzou a décidé d'observer, les 7 et 8 juin, deux journées de grève à travers les structures de santé publique de la wilaya pour revendiquer notamment la mise en application effective de la décision administrative n° 1722 du 22/11/2009 signée par le DG du CHU et portant sur la réintégration et le paiement des salaires du SG du SAP, Krirèche Malik, resté sans salaires depuis des mois, malgré la décision de sa réintégration datant du 22 novembre dernier. Seul un service minimum sera assuré durant ces deux journées de protestation, prévient le SG du conseil syndical de wilaya du SAP, dans son préavis adressé aux instances concernées de la santé publique. Dans le même contexte, les paramédicaux de la wilaya ont d'abord observé, aux termes de la même AGE (mercredi), un sit-in de deux heures devant l'enceinte du CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou, rappelle-t-on. S. Yermèche DJELFA Un homme assassiné à Benhar La wilaya de Djelfa connaît en ce mois de mai une recrudescence alarmante d'actes criminels. En effet, quelque jours seulement après la mutilation d'une femme à Sidi Laâdjal et le massacre d'une famille entière à Boutrifis, au chef-lieu de wilaya, c'est au tour d'un jeune homme, originaire d'Aïn Oussera, de connaître le même sort. Il était 23 heures environ lorsque K. R., un jeune coiffeur de 28 ans reconverti en maquignon, a été surpris, vers la fin de la semaine, lui et son compagnon, par un groupe de personnes encagoulées au nombre indéterminé dans une ferme au lieudit Lahbil, relevant de la commune de Benhar, à la sortie est de la ville d'Aïn Oussera. K. R. recevra cinq coups de couteau à la poitrine et à l'abdomen avant d'être égorgé et abandonné quelques centaines de mètres plus loin. Son compagnon sera ligoté et mis dans un sac. Les assassins n'ayant vraisemblablement pas touché au troupeau de 150 têtes, propriété de la victime, l'enquête conclura dans un premier temps au règlement de compte. Les auteurs du crime sont activement recherchés. S. OUAHMED Béjaïa Trois crimes en moins de 24 heures Trois crimes ont été commis en moins de vingt-quatre heures dans la commune de Béjaïa. Le premier assassinat a été commis en début d'après-midi de mercredi dernier au centre-ville. Il s'agit d'un jeune revendeur de portables découvert gisant dans une mare de sang à l'intérieur de son local. Le corps de la victime a été transféré à l'hôpital Khellil Amrane de Béjaïa et une enquête a été ouverte par la police judiciaire pour identifier les auteurs de ce crime abominable. En fin d'après- midi de la même journée, c'est un autre jeune qui a été poignardé par deux individus, devant les regards médusés des voyageurs d'un bus desservant la ligne Béjaïa-Saket. Les deux criminels ont pris la fuite après avoir sommé le chauffeur de bus de s'arrêter. La police s'est lancée à la recherche des auteurs du crime. Toujours dans la journée de mercredi dernier, vers 18h, c'est un cadavre d'une jeune fille de 22 ans qui a été découvert du côté de Boulimat. La victime, dont le corps a été mutilé, aurait été tuée dans la nuit de mardi à mercredi derniers. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour identifier le ou les auteurs de l'assassinat. L. OUBIRA