Le Dr Ould Abbès, ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, a effectué une visite de travail, jeudi dernier au CHU Frantz-Fanon de Blida où il a examiné l'état d'avancement du projet de l'institut du rein. Lors de son passage, le ministre a indiqué qu'il faut fournir plus de moyens matériels et renforcer cet institut avec d'autres spécialités pour l'amortir, car cet institut a coûté plus de 350 milliards de centimes à l'Etat. “L'argent de l'Etat ne serra pas gaspillé”, a fait remarquer le ministre qui, au cours de sa visite au centre anticancéreux (CAC), découvre que plus de 100 malades atteints du cancer font la queue pour passer sur la table d'opération. À ce sujet, les responsables du service ont fait savoir au ministre l'importance et la nécessité d'un nouvel appareil, primordial pour pouvoir examiner et opérer rapidement les cancéreux. Devant cette état de fait, le ministre a promis d'organiser une réunion cette semaine avec les responsables concernés pour acquérir cet appareil qui non seulement soulagera les malades de cette longue attente et évitera à l'Etat de dépenser davantage dans les prises en charge à l'étranger. “Si nous achetons cette machine, elle nous reviendra exactement au même prix que la prise en charge de 100 malades à l'étranger. Donc, la logique dit qu' il vaut mieux acquérir l'appareil et faire profiter le maximum de malades car le cancer ne pardonne pas”, a déclaré le ministre qui avoue avoir des pourparlers avec les praticiens de la santé avant-hier, lors des 3e journées médicales organisées par le SNPSP de la région Centre. “Nous avons discuté pour ouvrir le dialogue et trouver une solution à leurs préoccupations car le gouvernement ne pourra pas le faire tout seul”, a tenu à préciser le ministre qui annonce l'arrivée de 860 nouveaux spécialistes de la santé sur le marché du travail. À ce titre, le ministre a indiqué qu'il a déjà expédié des correspondances au ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales pour le recrutement de ces nouveaux praticiens et spécialistes de la santé a travers toute les wilayas surtout celles qui accusent un déficit en matière de spécialiste de la santé publique. “Pour inciter davantage ces spécialistes à travailler dans des régions reculés du pays, il faut améliorer leurs conditions de vie, morale et financière. Car actuellement, l'Algérie, elle, forme des médecins et ce sont les pays étrangers qui ont bénéficient. Il est temps d'arrêter cette saignée”, a indiqué le ministre tout en révélant qu'un nouveau programme est établi pour prendre en charge toutes les doléances des médecins dans un cadre réglementaire.