Suite à la lettre diffamante de M. Berehal Abderrahmane, parue dans l'édition du 11 avril 2010, intitulée “La victime coupable à cause d'un fonctionnaire”, la parution de sa lettre qui n'est pas fortuite coïncide curieusement avec la procédure de notification — en cours — d'une décision exécutoire de justice. À défaut d'arguments sérieux, objectifs et crédibles, ce monsieur énonce des allégations diffamatoires et une version fantaisiste des faits dénués de tout fondement. Cet individu me désigne comme “une personne inconnue” qui serait venue lui nuire et se présente comme “victime” pathétique d'une injustice prétendue dans une affaire qui l'aurait opposé à un “fonctionnaire” fictif, inventé pour sa propre publicité. La justice ayant dit le droit, ce monsieur voudrait refaire un procès par voie de presse sur le litige qu'il a personnellement créé avant de le soumettre en premier à la justice. Ensuite, il se lamente de la situation de l'arroseur arrosé dans laquelle il s'est volontairement placé. Je tiens à signifier à cet individu que je suis un citoyen algérien attaché aux valeurs du bon voisinage et de civilité et respectueux des lois, de la propriété d'autrui ainsi que des principes de l'égalité en droits et devoirs. Pour ma part, imprégné de ces valeurs et principes, il eut été indécent et immoral d'user d'une position sociale ou autre pour peser dans une quelconque affaire. Faute de moyens probants, cet individu avance des contre-vérités par la dénaturation des faits réels en omettant, sciemment, d'évoquer sa responsabilité à l'origine de l'affaire. Et viserait par son récit tronqué à tromper les lecteurs et l'opinion. L'écrit de ce monsieur se caractérise par ses lacunes de mémoire et sa teneur sélective. À savoir que six années après l'acquisition de mon bien, il a mis à profit mon absence du domicile en 2006 pour modifier l'état des lieux de ma propriété par le descellement des pivots et grillage fixés à la murette de séparation mitoyenne, sur laquelle il a clandestinement construit un mur “bidonville” de 20 mètres qui risque de s'effondrer à tout moment et constitue un danger permanent pour les occupants de mon habitation, auxquels s'ajoutent les nuisances inhérentes à ce mur : privation de vue, de lumière et d'ensoleillement (extrait du rapport d'expertise). Le litige en question a fait l'objet de trois expertises effectuées par un expert judiciaire désigné par le tribunal et par deux indépendants dûment agréés. Les faits susmentionnés et leurs conséquences ont été constatés et vérifiés sur le terrain par l'expertise judiciaire appuyée par la photographie des lieux. Le rapport d'expertise et entériné par la justice. Ce monsieur, qui sait manier la truelle et entretenir la confusion, oublie que ma famille est en danger permanent, menacée par l'effondrement du mur construit par ce monsieur qui persiste dans la diversion et les manœuvres dilatoires, en outre, cet individu déverse des calomnies grotesques et des accusations ridicules m'imputant la cause de la pollution “chimique” de son foyer, la pathologie de ses adolescents et ses problèmes de cœur suite à la pose en une matinée de barreaux à trois fenêtres d'un mètre carré. Aussi, cet individu stigmatise et se moque publiquement de l'autorité judiciaire, la qualifiant de drôle de justice, ce qui constituerait une atteinte à la dignité de l'institution et l'intégrité morale et professionnelle des juges qui ont statué sur cette affaire. Paradoxalement, ce personnage, tout en fustigeant par insinuation la partialité de la justice, en appelle au premier magistrat du pays, garant constitutionnel de l'indépendance de la justice. Sur ce point, cet individu considérerait-il le citoyen algérien comme un présumé délinquant potentiel en s'arrogeant un droit d'enquête à son sujet ? Et se voudrait être à la fois juge et partie extrajudiciaire ? Cet individu se trompe de société et d'époque. L'ère de l'inquisition est révolue et les tentatives intimidatrices ne sauraient troubler la conscience de tout citoyen honorable digne de son algérianité. Nul n'est censé ignorer la loi et nul n'est au-dessus de la loi. Mohamed Boudjatat 9, rue Boudjemaâ-Saâdi El Mouradia (Alger)