L'Amérique exorcisait ses démons et sa culpabilité en leur donnant l'aspect d'une bête humaine incarnée par Sylvester Stallone. Un peu trouble, mais efficace. “Revenu du Viêtnam, abruti autant par les mauvais traitements que lui ont jadis infligés ses tortionnaires que par l'indifférence de ses concitoyens, Rambo, un ancien des commandos d'élite, traîne sa redoutable carcasse de ville en ville. Un shérif teigneux lui interdit l'accès de sa bourgade. Rambo insiste. Il veut seulement manger. Le shérif le met sous les verrous et laisse son adjoint brutaliser ce divertissant clochard. Les coups réactivent le traumatisme de Rambo. Le tueur qui sommeillait en lui se réveille. Traqué, insulté, il ne pense plus qu'à mettre la petite ville à feu et à sang. Maintenant libre, il attire ses ennemis sur son terrain de prédilection : la forêt... ”.