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L'humiliation
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 22 - 06 - 2010

RESUME : Abdelghani est persuadé que c'est l'unique solution. Le bonheur de Wissam n'a pas de prix. Tout ce qu'il fait, même s'il l'y contraint, est pour la rendre heureuse. Un jour, elle tombe amoureuse d'un des amants d'un soir. La situation échappe à son mari, pris de court…
25eme partie
Wissam s'est attachée à Samir, un jeune homme de trente ans. Elle en est tombée subitement amoureuse.
Loin d'être comme ces précédant amants d'une nuit, il n'avait pas tout de suite cherché à l'aimer. Il lui avait avoué avoir accepté de suivre Abdelghani que par pure curiosité et aussi parce que surpris par son insistante invitation, voulant goûter à cet autre alcool bien plus grisante que celles trouvables dans les bars. Samir avait profité dans leur intimité à la pousser à se confier. Et elle n'avait pas résisté. Elle s'est confiée, libérant son cœur. En s'ouvrant à lui, elle lui avait donné l'occasion d'y entrer et de le refaire vivre…
Pour la première fois de sa vie, après avoir vu et connu de nombreux amants, l'un plus beau que l'autre, plus délicat, les autres prenant du plaisir sans même prendre soin d'elle, profitant de ce cadeau d'une nuit, Wissam cette fois, en étant en présence de Samir, découvrait le vrai visage de l'amour.
Cet amour qu'elle a attendu. Si sa famille avait été compréhensive et ne l'aurait pas poussée à les fuguer, elle aurait pris le temps de l'attendre. Aujourd'hui, elle est seule, reniée à tout jamais d'eux. Elle avait eu, semble-t-il, la chance de tomber sur Abdelghani qui n'avait pas hésité à se marier avec elle, trois ans plus tôt, parce qu'il avait eu le coup de foudre.
Et il était beau cet amour aujourd'hui qu'il est à deux pas de la folie. Pour peu, en cas de problème d'argent, il exigera qu'elle se prostitue pour subvenir à leurs besoins.
- Et cela va durer jusqu'à quand ? l'interroge Samir, le matin.
- Jusqu'à sa mort, peut être, murmure Wissam. Je n'en peux plus…
- Je suis policier Wissam… d'ici peu, tu auras de mes nouvelles !
Quand Samir sort de la chambre, elle a l'impression d'être abandonnée. Chose inhabituelle, elle ne quitte pas tout de suite le lit, même si, quand lui parvient l'écho d'une discussion entre son mari et son amant, elle aurait pu savoir ce qui se disait.
Lorsqu'Abdelghani entre dans la chambre, il voit ses larmes et cet air malheureux sur son visage.
- Tu sais, il vient de te demander en mariage, lui dit-il en s'asseyant sur le bord du lit. Comme si tu n'étais déjà pas mariée !
- Rends-moi ma liberté Abdelghani, murmure-t-elle. Je ne veux plus vivre avec toi… comme tu le sais, je ne t'ai jamais aimé… Je sais que tu as tout fait pour me rendre heureuse… Matériellement, il ne m'a jamais rien manqué mais le bonheur n'est pas dans le matériel !
- Je me tuerais Wissam… Ecoute mon cœur, prends-en soin !
- Ta mort me touchera que si je suis libre…
- Aie un peu de pitié pour moi… Si je suis humilié auprès des hommes, c'était pour ton bonheur, lui rappelle Abdelghani. Tout ce que j'ai fait, c'était mon cœur qui me le dictait… Par amour…
- Abdelghani, il y a deux années, je me serais contentée de ton amour de cœur et du confort matériel qui m'entoure, répond la jeune femme. Quand tu m'as forcé à recevoir ces hommes, je t'avais averti que je pourrais aimer quelqu'un d'autre ! Cela est arrivé… et maintenant, je veux retrouver ma liberté pour faire ma vie… Tu aurais dû m'écouter et tout cela ne serait pas arrivé !
Wissam quitte le lit et s'enferme dans la salle de bain. Dans la glace, elle se trouve quelque chose de nouveau dans le regard. L'amour a mis une touche brillante dans son regard. Et avec ce qu'elle avait découvert la nuit passée avec samir, un air grave pinçait sa bouche.
Elle prie pour que tout se résolve sans trop d'heurts, qu'Abdelghani la libère et qu'elle puisse retrouver sa liberté. N'a-t-elle pas assez souffert pour mériter un peu de repos et stabilité ? Elle n'en pouvait plus de se donner à des inconnus. Tout cela pour satisfaire son mari impuissant…
La jeune femme prend une douche et ne s'attarde pas sous l'eau. Elle libère la salle de bain. Peut-être qu'Abdelghani en a besoin avant d'aller au travail ?
Tout s'en s'habillant, Wissam, en le trouvant, allongé, croit qu'il s'est assoupi. Il lui faut un moment pour remarquer qu'il est d'une immobilité mortelle. Quand elle le touche, elle le découvre glacé. Abdelghani est mort…
D'une crise cardiaque, diagnostiquera un spécialiste.
Viendront à son enterrement ses proches parents et ses amis. Ils lui souhaiteront beaucoup de courage, émettant le regret qu'il ne lui ait pas laissé un enfant. Telle est la volonté du destin.
Ayant eu beaucoup de peine à la subite mort de son mari car elle se sentait responsable, Wissam n'a pas tout de suite accepté de se remarier avec Samir. Abdelghani avait toujours tout fait pour son bonheur, allant jusqu'à se déshonorer. Parce qu'il l'aimait, son cœur a lâché en sachant qu'elle voulait être à un autre. Parce qu'elle n'a pas su l'écouter. Il disait vrai. Il n'avait pas supporté de vivre sans elle. Il est parti bien avant…
A. K.
FIN


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