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Le rôle et la place d'un think tank dans les pays maghrébins
Estimé à près de 5 000 dans le monde, la moitié aux états-Unis d'Amérique
Publié dans Liberté le 29 - 06 - 2010

Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) a organisé, hier à l'école supérieure algérienne des affaires, en partenariat avec les Afriques et avec le soutien de la Fondation Friedrich-Naumann, un déjeuner-débat sur le rôle et la place d'un think tank dans les pays maghrébins, animée par Mme Khedidja Mohsen-Finan, chercheur, responsable des études du monde arabe à l'Institut français des relations internationales (IFRI) et coordinatrice du programme “Relation entre l'UE, le Maghreb et l'Afrique”. L'émergence des think tanks est souvent perçue comme un enjeu fondamental de la gouvernance moderne.
Estimés à près de 5 000 dans le monde, la moitié aux états-Unis d'Amérique, les think tanks sont considérés comme des puissants espaces d'influence des politiques publiques et constituent sans conteste, des formes nouvelles d'expression et de documentation de la décision. Ils sont considérés par les observateurs comme des espaces où se rencontrent des intellectuels, des universitaires, des chefs d'entreprise et autres acteurs de la société civile avec pour ambition de renouveler la pensée politique, économique et sociale. Entre centres de recherches et lobbies, les think tanks se sont multipliés en Occident, avec une augmentation de 50% depuis 2005. Qu'en est-il au Maghreb, notamment en l'Algérie ? Mme Khedidja Mohsen-Finan n'a pas “d'avis sur ce chapitre”. Elle vient juste d'entamer un travail dans ce sens. Mais selon sa grille de lecture sur les think tanks et la définition qu'elle donne de ces “cercles de réflexion”, les think tanks en Maghreb sont à créer, même si des pays comme le Maroc et l'égypte se prévalent d'en avoir. “Il y a une confusion sur ce qu'est un think tank et ce que doit être un think tank”, a indiqué Mme Khedidja Mohsen-Finan. Les think tanks sont des réservoirs d'idées capables de formuler des visions prospectives. Mme Khedidja Mohsen-Finan indique que si les think tanks n'ont pas pris en France, “c'est parce que l'état et la haute administration ne font pas confiance à la société civile”. C'est le cas de tous les pays maghrébins, où même la réflexion “indépendante” est très mal vue même sanctionnée en brandissant le contrôle fiscal comme une arme pour amadouer des chefs d'entreprise quelque peu critiques. Portant dans un pays comme l'Algérie où l'administration et les institutions ont perdu beaucoup de leur capacité d'analyse, l'émergence de think tank est souhaitée. Le risque des think tanks est qu'ils viennent justifier les politiques publiques au lieu d'en proposer d'autres. En effet, l'un des principaux défis des think tanks est de résister à la tentation de promouvoir les intérêts de leurs donateurs. Cela peut devenir un numéro d'équilibriste périlleux, dans la mesure où il implique le maintien de l'indépendance des analyses politiques et, dans le même temps, la consolidation des financements par les sponsors.

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