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Ahmadinejad invente la coupe islamique !
Alors que son pays est soumis à un 4e train de sanctions
Publié dans Liberté le 07 - 07 - 2010

Le ministre iranien de la Culture et l'Orientation islamique a validé les coupes de cheveux “islamiques” pour homme, la queue de cheval ou les modèles au séchoir sont interdits !
Le nouvel oukase des autorités iraniennes intervient au moment où plusieurs pays refusent de ravitailler en kérosène des avions de ligne iraniens, en application de nouvelles sanctions prises contre la république islamique par le Conseil de sécurité. Des appareils des compagnies Iran Air et Mahan Airlines sont confrontés à des difficultés sur des aéroports allemands, britanniques et même émiratis. Face au refus de l'Iran de se conformer à ses exigences en matière d'activités nucléaires, le Conseil de sécurité des Nations unies a imposé, le 12 juin dernier, une nouvelle série de sanctions.
La communauté internationale soupçonne Téhéran, en dépit de ses démentis répétés, de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil. C'était la quatrième fois depuis décembre 2006.
Presque un leitmotiv : des sanctions assorties d'un appel au dialogue, mais, selon le président iranien Ahmadinejad, “bonnes à jeter, comme un mouchoir usagé”. L'adoption de cette résolution a été le résultat de cinq mois de tractations intenses, notamment entre Washington, d'une part, et Moscou et Pékin, de l'autre. Américains, Français, Britanniques et Allemands souhaitaient des mesures plus coercitives, mais Russes et Chinois ont obtenu un allégement des dispositions contenues dans les dix pages de la résolution. Celle-ci a donc été adoptée par 12 voix pour, deux contre et une abstention, ce qui représente un soutien ténu, par rapport aux mesures qui visent Téhéran d'habitude. Que prévoit cette résolution ? Des mesures contre des banques iraniennes à l'étranger qui pourraient être soupçonnées de liens avec des programmes nucléaires ou militaires, une vigilance accrue à l'égard de toutes les banques iraniennes, y compris la Banque centrale d'Iran, la prolongation de l'embargo de l'Onu sur les ventes d'armes à Téhéran et une nouvelle liste noire d'entreprises et d'individus visés par les sanctions.
Trop vague ! Les Etats-Unis ont renforcé leur régime unilatéral de sanctions, le président Obama promulguant jeudi dernier une loi visant notamment les importations iraniennes de carburants. La nouvelle série de sanctions américaine est considérée comme les sanctions les plus dures jamais prises par les Etats-Unis contre un pays tiers. Le dispositif a renforcé une législation déjà en vigueur pour y ajouter toute une gamme de nouvelles sanctions économiques. S'ajoutant aux nouvelles sanctions onusiennes, la loi d'Obama vise à perturber l'approvisionnement en essence de la République islamique, qui ne dispose pas de capacités de raffinage suffisantes. “Avec ces sanctions, et les autres, nous frappons au cœur de la capacité du gouvernement iranien de financer et poursuivre ses programmes nucléaires”, a déclare Obama, à l'occasion de la promulgation de la loi à la Maison-Blanche. Le Congrès a approuvé ce texte, négocié entre les deux chambres, une semaine avant. “Il ne saurait y avoir de doute : les Etats-Unis et la communauté internationale sont déterminés à empêcher l'Iran d'acquérir des armes nucléaires”, a déclaré le président américain.
Bien que le président du Parlement iranien, Ali Larijani, ait affirmé que les sanctions que les Etats-Unis s'apprêtent à imposer à l'Iran auront “peu d'impact”, le refus de livrer du kérosène aux avions iraniens dans les aéroports occidentaux donne un avant-goût de ce qu'il en sera plus tard lorsque des sanctions seront prises contre les entreprises étrangères qui ont plus de 20 millions de dollars d'investissement dans le secteur de l'énergie en Iran. Les compagnies comme la française Total ou la malaisienne Petronas, visées par ces mesures, devront s'aligner sur l'embargo.
Le texte d'Obama empêche les entreprises étrangères de passer des marchés publics avec le gouvernement américain si celles-ci font des affaires avec l'Iran. Il vise également les institutions financières internationales qui seraient liées aux Gardiens de la révolution iraniens. L'Union européenne a mis en œuvre, elle aussi, des mesures additionnelles. Washington et ses alliés européens redoutent que l'Iran ne cherche à se doter de la bombe atomique sous la couvert d'un programme nucléaire civil. Fuite en avant. Alors que le pays est guetté par une sérieuse crise pétrolière et financière, Téhéran a lancé la chasse aux cheveux longs.
Les télés diffusent en boucle des photos de modèles masculins, rasés de près et portant une coupe courte, certaines légèrement stylisées avec du gel. Les coupes proposées s'inspirent du teint des Iraniens, de leur culture, de leur religion ainsi que de la loi islamique, a expliqué Jaleh Khodayar, en charge du “festival de la Pudeur et du voile” qui se tient dans la capitale iranienne.
Le catalogue de coupes pour hommes est en vente. Les salons de coiffure qui continueront à reproduire les “coupes décadentes de l'Ouest” seront fermés. La police iranienne qui a repris sa traque contre les femmes portant des hidjab, niqab et foulards chatoyants, près du corps ou laissant voir des mèches de cheveux ou un bout de peau, a été instruite pour poursuivre également les hommes avec des coupes non à la brosse ou des jeans serrés. Les contrevenants, mal voilées pour les femmes, rasés à l'occidental pour les hommes, risquent une amende pouvant aller jusqu'à 1 300 dollars. En cas de récidive, au mitard.


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