Les experts se sont montrés réservés sur la qualité comme la diversité des investissements directs étrangers dans les pays du Grand Maghreb. Le séminaire organisé récemment par l'Institut français des relations internationales à Paris sur la thématique “Le Maghreb dans l'économie mondiale : défis et opportunités” a donné lieu à un riche débat sur cette problématique. Ainsi, si l'on se réfère aux conclusions des discussions qui ont suivi les exposés des experts, la soif des pays du Maghreb pour les investissements directs étrangers (IDE), présentés souvent comme un objectif principal à atteindre et une solution pour la création d'emplois, n'est pas près d'être étanchée. “Les IDE restent faibles et volatiles”, relèvent les participants. Industrie textile, centres d'appels et même les hydrocarbures ne sont pas des secteurs suffisamment solides en termes d'investissements durables, indique-t-on encore. La question essentielle est comment attirer les IDE dans les services, insistent les participants.
