Selon des professionnels activant au niveau des marchés, les causes de cette surprenante hausse des prix revient à l'échec flagrant des secteurs de tutelle à entreprendre des mesures coercitives à l'encontre de tout commerçant fraudeur. Ainsi, le scénario rituel revient au galop, dès qu'un événement social ou religieux pointe à l'horizon pour rendre encore plus voraces les “suceurs de sang” qui profitent des exigences de ces fêtes pour se remplir plus les poches en saignant leurs victimes à blanc. Il faut reconnaître que la situation est difficile. Nous sommes, en effet, à quelques jours du mois sacré de Ramadhan, synonyme de piété, de dévotion, d'humilité et de prières. Aussi, sans crier gare, les prix commencent à flamber progressivement, au grand dam des familles aux moyens financiers limités qui multiplient les acrobaties pour joindre les deux bouts. Dans ce contexte, la levée de boucliers de ces “petites bourses” a commencé très tôt cette année, pour être disposées à faire face aux exigences de ce mois béni qui nécessite de grosses dépenses. Surtout que cet événement religieux sera clôturé par la fête de l'Aïd-El-Fitr et, immédiatement, suivi par la rentrée scolaire, particulièrement éprouvante pour les pères de familles. Selon des professionnels activant au niveau des marchés, les causes de cette surprenante hausse des prix revient à l'échec flagrant des secteurs de tutelle à entreprendre des mesures coercitives à l'encontre de tout commerçant fraudeur et malhonnête afin de maîtriser la situation, stabiliser les prix et organiser ces lieux publics de vente. Les mêmes sources avancent même que, d'ici peu, certains produits de large consommation vont commencer à se raréfier suite aux nombreux “coups bas” opérés par certains barons du commerce informel pour les remettre ensuite sur le marché, aux moments de crises qu'ils génèrent, en exigeant du consommateur, sans défense et livré à lui-même, des prix dépassant tout entendement. Ne sachant à quel saint se vouer, le simple citoyen reste “accroché” aux promesses tenues par les pouvoirs publics qui consistent à veiller à la stabilité des prix et à combattre tous les commerçants “goinfres” qui courent après le gain facile au détriment d'une population qui aspire à passer un bon Ramadhan et même au-delà. Surtout qu'on lui a annoncé que le marché, durant ce mois sacré, sera “inondé” de différentes viandes importées d'Inde et du Soudan et seront commercialisées à des prix à sa portée.