Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis hier “d'étonner les sceptiques” qui doutent que les négociations directes avec les Palestiniens censées reprendre le 2 septembre puissent parvenir à la paix. “Je peux comprendre les sceptiques. Mais nous avons bien l'intention de les étonner, à condition d'avoir un partenaire sérieux” dans la négociation, a déclaré M. Netanyahu aux journalistes à l'ouverture du Conseil des ministres hebdomadaire. “Un accord de paix avec les Palestiniens est difficile, mais possible”, a-t-il estimé. Il a réaffirmé par ailleurs qu'un tel accord devait être fondé “sur des arrangements de sécurité” satisfaisants pour Israël, sur la reconnaissance par les Palestiniens d'Israël “comme l'Etat du peuple juif”, et mettre un “point final au conflit”. Dès l'annonce vendredi à Washington par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton de la reprise des négociations directes, M. Netanyahu s'était félicité que l'invitation ait été formulée sans “conditions préalables”, alors que les Palestiniens avaient réclamé un gel de la colonisation.