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Le legs de Fatma Zohra (Que Dieu l'agrée)
femmes coraniques
Publié dans Liberté le 28 - 08 - 2010

Fatma Zohra, fille cadette et néanmoins aimée du Prophète (P. et S. sur lui), femme du quatrième calife (que Dieu l'honore), classée parmi les grandes dames du Paradis, membre de plein droit de la famille du Prophète (Que Dieu l'agrée) avec son mari et ses deux enfants El Hassan et El Hocine, a laissé un legs inestimable pour la postérité malgré sa courte vie qui n'a pas dépassé les 28 ans.
Une denrée rare
Les sunnites et chiites demeurent partagés sur la naissance vu que la notion d'âge à cette époque n'était pas trop maîtrisée, tout comme l'âge de mariage de la jeune Aïcha. La notion d'un mariage à neuf ans est de plus en plus réfutée. Cinq en plus sur le début de la Révélation pour les premiers, cinq en moins pour les seconds.
Il n'en demeure pas moins que sa vie avait correspondu à peu près à toute la durée de la Révélation en étant un témoin privilégié de cette période du début jusqu'à la fin. Ce fut comme une fleur qui s'était ouverte avec la première venue de l'Ange Gabriel (Salut de Dieu sur lui) et qui s'était refermée juste après. Ce fut une bouffée d'oxygène pour son père et un accompagnateur sûr. Le Prophète (P. et S. sur lui) disait d'elle qu'elle était “une denrée rare.” On a vu son parcours durant les treize années de la Révélation à La Mecque. L'adolescente a tout partagé avec son père, sa tendre mère et frères et sœurs, en supportant les endurances et en faisant preuve de patience. C'est par miracle qu'elle avait survécu.
Ensuite, vint la seconde étape avec l'accueil et l'hospitalité des gens de Médine et les premières batailles remportées dont Badr, suivie du mariage heureux juste après avec le jeune Ali qui n'était que l'enfant de la Maison. De ce mariage naquirent les deux bijoux : El Hassan et El Houssine qui étaient l'autre consolation du Prophète (P. et S. sur lui). Ils lui procurèrent des moments de bonheur à la fin de sa vie qui était proche alors qu'ils ne dépassaient pas les trois ou quatre ans. L'on rapporta qu'il avait invoqué Dieu pour qu'ils aient un avenir radieux ici-bas et dans l'au-delà. Elle avait donné naissance à deux filles Zineb et Oum Keltoum, ainsi qu'un enfant Djaâfar.
Chorfa, Mourabitoun et les autres
Le Prophète (P. et S. sur lui), qui voyait sans doute en Fatma Zohra et ses deux enfants la continuation de sa progéniture, leur voua un grand amour. Sa vision et sa prophétie s'étaient réalisées à la lettre malgré le travail de déviation, de récupération et de manipulation. Non comme l'avaient voulu les récupérateurs, mais grâce à la volonté divine.
Le sang de Fatma Zohra à travers sa progéniture s'est répandu sur toute l'étendue du monde musulman et à travers le monde. Les chiites prétendent être détenteurs de la descendance fatimide essayant de faire valoir leur version. Les alaouites et même les hachémites font de même pour des considérations d'ordre politique. En vérité, l'évolution leur avait complètement échappé dans la mesure où le développement par le sang avait été primordial. Le mixage s'était fait sans frontière et sans tabou grâce aux brassages des races et des mélanges des familles Chorfa, (descendance noble fatimide ou de la grande famille sacrée des oncles du Prophète), des familles Mourabitoune (descendance de compagnons) et des familles arabes ou ayant embrassé l'Islam, comme les Amazighs en Afrique du Nord et ailleurs. Si bien que tout le monde, aujourd'hui, a une appartenance avec une famille Chorfa ou Mourabitoune. Fatima est ainsi réellement un facteur d'union entre les peuples en profondeur et non de division comme le veulent les sectes et les tenants de certains courants politiques.
Les Fatimides
L'histoire des premiers Fatimides, constitués au Maghreb, en Algérie surtout, et partis faire la conquête de l'Egypte en y fondant le Caire, est toujours présente dans les esprits. Les frères égyptiens très fiers de leur passé pharaonique plutôt que de leur apport à la civilisation islamique et dont certaines élites avaient voulu récemment nous donner des leçons de conduite, nous doivent au moins ce legs civilisationnel immense. Tout le monde sait que c'est à partir de nos Hauts-Plateaux d'El Hodna, proches de l'actuelle M'sila, que les tribus berbères et arabes, les banou Koutama, forts justement de ce lien, s'étaient constituées en une forte armée pour aller unifier le Maghreb et le Machrak, très secoués et divisés par les chiismes provoqués, notamment après la chute de la dynastie abbasside sous la bannière du fatimisme dont les idées s'étaient vite répandues à travers une bonne partie du Maghreb. Ils étaient porteurs de projets civilisationnels. En plus de la construction du Caire, on leur attribue la fondation de l'université d'El Azhar. L'histoire se répète à l'exemple de ces rois numides qui effectuaient jadis des excursions du côté du Nil pour y demeurer un temps.
À la différence des autres, nos Fatimides sont de rites sunnites en ce sens qu'ils respectaient la tradition sunnite dont malékite. Le fatimisme, contrairement aux idées développées à dessein par les chiites, n'est pas leur apanage exclusif. Les sunnites aussi cultivent un grand respect pour les descendants de Ali et Fatima du fait qu'ils sont les seuls descendants du Prophète (P. et S. sur lui) et ont une place privilégiée par rapport aux autres descendants des membres de la famille sacrée au sens large, y incluant ceux des oncles du Prophète. Du reste, c'est à leur initiative que le monde musulman célèbre chaque année la naissance du Prophète (P. et S. sur lui), devenue une tradition établie. Les Algériens cultivent un amour particulier Fatima Zohra, devenue symbole d'enracinement et de patriotisme. L'on cite Fatma N'soumer entre autres. Durant la lutte armée, le prénom de Fatma était synonyme de patriote et de moudjahida qui terrassait les soldats français.


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