Si dans la religion de Jésus (Que le salut de Dieu soit sur lui), Marie, sa mère, (Que le Salut soit également sur elle), première dame universelle, est un modèle de comportement, de pureté et d'adoration, les musulmans ont en Fatma Zohra (Que Dieu l'agrée), fille aimée et préférée du Prophète (Prière et Salut soient sur lui), son équivalent. Le hadith la classe effectivement parmi les quatre grandes du Paradis, aux côtés de Assia, l'épouse de Pharaon qui avait cru en le Dieu de Moïse, Khadidja et auxquelles il faut ajouter l'épouse Aïcha (Que Dieu les agrée). Qui était-elle cette fille adorable ? Comment avait-elle grandi en accompagnant le parcours et le combat de son père de bout en bout ? Sous la pression de Koraïch à La Mecque et dans l'aisance à Médine. Comment avait-elle été formée ? Comment avait-elle été l'épouse et la mère modèle ? Comment avait-elle élevé ses deux enfants ? Comment menait-elle sa vie en étant constamment à l'écoute de son père, en étant partagée entre son domicile et ce soutien apporté ? Comment participait-elle à la vie religieuse et politique en aidant et son mari et son père ? Quelles étaient ses relations avec les épouses de son père ? Qu'avait dit le Prophète (QSSSL) d'elle ? Quel héritage avait-elle laissé et que lui doivent les musulmans ? Cela mérite plus d'un article. Tout comme Marie Tout comme Marie, sa force réside dans la prière et l'amour de Dieu, ainsi que l'amour de ses parents et frères et sœurs et les bonnes œuvres. Elle a appris cela de son père durant les prières et la lecture du Coran durant une bonne partie des nuits des dures années de la Révélation. Comme dit l'adage arabe, chaque fille a un penchant pour la conduite de son père, en étant fortement inspirée de ses qualités et comportements. Durant cette période, elle a tout vécu de son adolescence à sa jeunesse : les bonnes nouvelles ramenées du ciel par l'Ange Gabriel et les joies que cela procurait, mais aussi les exactions, parfois avec des menaces de mort, des mécréants qui se dépêchaient de dénigrer et de contrecarrer le message divin. En étant à cet âge sensible, la jeune fille a été fortement marquée par ces longues épreuves pour toute sa vie, notamment durant le blocus imposé par La Mecque aux croyants. Mais, malgré cela, elle avait vécu de grandes consolations et de grandes joies. Elle avait été témoin de la baraka de son père et de certains miracles produits, comme par exemple permettre à tous ses invités de boire et de manger à leur faim dans un plat servi pour une seule personne. Aimée d'Allah Elle est la fille cadette de trois frères et de trois sœurs en étant née juste avec la venue de la Révélation. De ce fait, elle était la fille gâtée de la famille. Elle est aimée d'Allah et de son Prophète (P. et S. soient sur lui). C'est la fille qui fait sourire Allah lorsqu'elle sourit et qui le met en colère si elle se fâche. Sa place en islam est très grande. Tous les croyants, sunnites et chiites, l'adorent et la chérissent, elle, son mari exemplaire, Ali et leurs deux enfants adorables, El Hassan et El Hocine (Que Dieu les agrée tous) qui font partie de la famille sacrée du Prophète (S. et B. sur lui). Il n'y a pas une mère croyante de par le monde qui ne souhaite pas avoir sous son toit une fille inspirée de ses qualités et de sa bonté. Les pères en premier souhaitent et prient pour que Dieu leur donne une héritière qui comble le cœur et leur apporte le bonheur. Allah avait donné au Prophète (P. et S. sur lui) qui avait souffert tout au long de la longue Révélation, en sa fille Fatma Zohra, le plaisir du regard, l'espoir de la vie et la clé du bonheur ici-bas et dans l'au-delà. C'est un exemple parfait d'amour partagé et d'attachement entre un père et une fille. De plus, elle a hérité de la bonne éducation en étant formée à l'école de son père, le premier éducateur que la terre ait jamais produit. (Voir lu pour vous). Les compagnons voulaient sa main C'est une fille dotée de tout. Du charme naturel. De la beauté. Du caractère. Celui qui la voit est vite frappé par sa douceur. Elle a un comportement divin. À l'image aussi de sa mère, la grande dame de La Mecque et de Koraïch, vénérée et respectée de tous, et de son père, la meilleure créature de Dieu dans les cieux et sur la terre, elle est la symbiose de ce mariage heureux. Toutes les filles et les femmes de son époque l'admiraient et l'aimaient. Tous les compagnons les plus rapprochés du Prophète (Que Dieu les agrée) l'avaient convoitée et n'avaient pu se retenir malgré l'âge de la désirer comme femme, y compris Abou Bakr, Omar et Othmane, non pas pour leurs enfants déjà grands, mais pour eux-mêmes en vue de se rapprocher davantage du Prophète (P. et S. sur lui). Mais chaque fois, le Prophète (P. et S. sur lui) gardait le silence, leur faisant comprendre qu'elle était promise à celui qui lui convenait mieux. Jusqu'au moment où se manifesta le jeune Ali qui avait compris que les préférences du Prophète (Que Dieu l'agrée) étaient pour lui. Enfin Ali se manifesta Le Prophète (P. et S. sur lui) cultivait pour le jeune Ali un grand amour. C'est lui qui l'avait élevé dès son âge. L'enfant n'avait pas adoré les dieux païens. Il avait directement connu l'islam. C'est pour cela que l'on dit à son évocation que Dieu glorifie son visage. Il avait reçu une éducation complète de la main du Prophète. Devenu adulte, il avait servi loyalement le Prophète (S. et B. sur lui). Le Prophète (P. et S sur lui) avait dit de lui que si prophète venait après lui, ç'aurait été Ali. C'est dire la place ô combien importante de ce jeune chez lui. Ali (Que Dieu glorifie son visage et l'agrée) avait la bénédiction du père et l'acquiescement de la fille. Prochain article : un mariage heureux S. B. E-mail: [email protected]