“Dans les établissements scolaires, les jeunes (enfants et adolescents) ont besoin d'être soutenus et éduqués en matière de violence et de sécurité. On a eu des cas de professeurs agressés par des élèves, des crimes commis aussi à leur encontre. Si dans certains pays développés, une vraie politique de lutte et de sensibilisation contre la violence et la sécurité publique est impliquée fortement dans cette problématique et mise en place dès la rentrée scolaire, en Algérie il n'en est rien”, témoignent certains professeurs. En effet, dans plusieurs pays européens, prenant l'exemple de la France, et en préparation de la rentrée scolaire des différents acteurs, représentants du monde éducatif, d'associations et du gouvernement, se sont mobilisés et ont élaborer des mesures pour faire faire face à cette violence. Pour cela, ils se sont penchés sur les causes de la violence dans les établissements scolaires et réfléchissent aux moyens de prévention. La première mesure prise est celle de revoir le dispositif statistique de l'année scolaire précédente. Le deuxième point est de renforcer la formation des professeurs en termes de gestion des conflits, de tenue de classe et de formation continue. Conscients que les enseignants ne peuvent pas faire face à toutes les situations, ces acteurs ont proposé de doubler les effectifs des équipes mobiles de sécurité dans les écoles, CEM, lycées et universités. Ce dispositif est composé de policiers et de gendarmes, mais également de conseillers principaux d'éducation, de psychologues et d'infirmières scolaires. Mieux encore, une conférence nationale, très attendue par le monde éducatif, sur les rythmes scolaires, est annoncée par les pouvoirs publics français. Par contre, en Algérie, le volet sécuritaire dans nos écoles n'a jamais fait objet de débat. Aucune disposition n'a été prise pour protéger l'élève et l'enseignant.